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CRIET : l'ancien maire Michel Bahoun a comparu devant la Cour avec un autre maire

Deo Gratias HOUNKPATIN 6/08/2024 à 13:41

A la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), l’ancien maire de la commune d’Akpro-Missérété, Michel Bahoun a comparu ce lundi dans l’affaire dénommée 32 hectares.

L’ex-autorité communale et huit de ses co-accusés ont plaidé non coupable devant le juge en charge du dossier. Michel Bahoun est poursuivi avec l’actuel maire d’Akpro-Missérété, Joseph Hounkanrin et huit autres personnes pour des faits d’abus de fonctions et escroquerie en parcelles. La justice leur reproche d’avoir participé à l’expropriation des parcelles d’une collectivité lors des activités de lotissement dans la commune. Joseph Hounkanrin n’était pas présent à la CRIET ce lundi. Les autres prévenus n’ont pas reconnu les faits.

A la barre, le représentant de la collectivité a expliqué que sur les 32 hectares de sa famille, seulement 13 parcelles leur ont été attribuées après le lotissement de la zone. Ils auraient obtenu ces 13 parcelles après plusieurs réclamations. Le reste du domaine aurait donc été vendu par les accusés après le lotissement. Le représentant de la famille a également confié que des membres du comité de lotissement ont vendu des parcelles dans la zone.

Lire aussi : [Ananas rejetés en France :voici pourquoi l’ex DG Épiphane Hossou de l’ABSSA bénéficie d’une liberté provisoire à la Criet )>https://www.linvestigateur.info/?Ananas-rejetes-en-France-voici-pourquoi-l-ex-DG-Epiphane-Hossou-de-l-ABSSA&var_mode=calcul]

Selon ses propos, un membre du comité aurait inscrit le nom d’une femme sur certaines parcelles pour les vendre. Cette femme est également poursuivie, rapporte Banouto. Le plaignant a ajouté que l’État béninois a pris une partie du domaine pour construire la prison civile d’Akpro-Missérété. Une autre partie du domaine aurait été utilisée pour la construction de la gare routière de Gouako, et l’ONG CIPCRE s’est installée sur une autre portion.

Selon le représentant, malgré ces utilisations, sa famille devrait recevoir plus que les 13 parcelles qui lui ont été attribuées enfin de compte. Suite à cette déposition, la Cour a ordonné à la mairie d’Akpro-Missérété de recenser les superficies occupées par la prison civile, la gare routière et l’ONG. Le juge a reporté l’examen du dossier au 25 novembre 2024. Il va faire convoquer l’actuel maire et d’autres membres de la famille victime. Il faut préciser que les prévenus dans ce dossier sont placés sous convocation.

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