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Burkina : Le gouvernement confirme la fin de l'accord militaire avec la France

Le gouvernement burkinabè a confirmé, lundi, avoir réclamé le départ des troupes françaises du Burkina Faso dans un délai d’un mois après trois jours de confusion.
"Ce que nous dénonçons c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France", a précisé Jean-Emmanuel Ouedraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB). Il est le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso et a confirmé, ce lundi 23 janvier, que les autorités de Ouagadougou avaient demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d’un mois.
Lire aussi : Burkina Faso : Une nouvelle manifestation contre la France dans la capitale
"Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités. Cette dénonciation est dans l’ordre normal des choses, elle est prévue dans les termes de l’accord militaire", a-t-il poursuivi, indiquant que la dénonciation des accords laissait "un mois à l’autre partie pour accéder à cette requête".
"Nous avons bien reçu la note verbale (du ministère burkinabè) transmise à notre ambassade", a réagi lundi à l’AFP la porte-parole du Quai d’Orsay, Anne-Claire Legendre, dans une déclaration écrite. "Comme l’a dit le président de la République hier, nous attendons que le président de la transition burkinabè (Ibrahim Traoré) clarifie la portée de cette note", a-t-elle ajouté, alors que les derniers échanges bilatéraux officiels ont eu lieu le 10 janvier entre le capitaine Traoré et la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou.
Dans un courrier du ministère burkinabè des Affaires étrangères adressé à Paris et daté de mercredi, Ouagadougou "dénonce et met fin dans son entièreté à l’accord" du 17 décembre 2018 "relatif au statut des forces armées françaises intervenant" dans le pays sahélien.
Mais dimanche dernier, le président français Emmanuel Macron avait dit attendre "des clarifications" de la part du Burkina Faso après qu’une source proche du gouvernement burkinabè avait affirmé à l’AFP que Ouagadougou a demandé "le départ des soldats français dans un bref délai".
"Au stade actuel nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela", a déclaré lundi Jean-Emmanuel Ouédraogo. Pour lui, cette demande de départ des forces françaises "n’est pas liée à un événement en particulier".
"C’est lié à la volonté aujourd’hui, des autorités de la transition et de l’ensemble des Burkinabè, d’être les acteurs premiers de la reconquête de notre territoire", a-t-il ajouté.
Inter
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