Société
Criet : Richard Boni déposé en (…) 22 mai 2025Société
Conseil des ministres : des nominations 21 mai 2025Société
Bénin : le gouvernement annonce une (…) 21 mai 2025Société
Conseil des ministres : les grandes (…) 21 mai 2025Politique
Au cours d’une conférence de presse tenue dans la soirée de ce mardi 22 avril 2025, au siège du parti Les Démocrates, les membres du Cadre de Concertation des forces politiques de l’Opposition ont brisé le silence, suite à la sortie médiatique de l’honorable Orden Alladatin.
Après la sortie médiatique de l’honorable Orden Alladatin, le 08 avril dernier, les membres du Cadre de Concertation des forces politiques de l’Opposition sont sortis de leur mutisme à travers une conférence de presse ce mardi 22 avril 2025. L’objectif de cette sortie était de répondre non seulement à Orden Alladatin, mais aussi d’insister sur la relecture du Code électoral.
Mais en prélude à cette conférence de presse, une minute de silence a été observée en mémoire des soldats tombés, une fois encore les armes à la main, suite à l’attaque des groupes terroristes du 17 avril 2025.
En effet, lors d’une récente sortie médiatique, l’honorable Orden Alladatin a tenté de justifier les réformes politiques opérées sous la rupture, notamment la réforme du système partisan et le Code électoral en vigueur. Il a même illustré ses propos par une vidéo visant à montrer que toute la classe politique souhaitait des réformes politiques.
À en croire le Cadre de Concertation des forces politiques de l’Opposition, le député prétend que « le modèle de démocratie issu de la Conférence nationale ne marche pas ! » et n’est donc pas applicable.
En réponse à ces allégations, le Cadre de Concertation a fait savoir qu’il est toujours applicable.
« Non, Monsieur Alladatin, la démocratie issue de la Conférence nationale n’est pas inapplicable. Elle a juste besoin d’être approfondie, mais elle devait l’être en restant fidèle à ce qui fait l’essence même de ladite Conférence : le consensus. Elle ne devait pas l’être par des gens qui adoptent une posture de messies non éclairés, et que nous devrions "suivre" pendant qu’ils nous ramènent en arrière, dans les décombres de l’histoire. Et dire que ces personnes ont pavoisé des lieux de culte pour prier sur la dépouille de la Conférence nationale qu’ils ont assassinée de leurs propres mains ! C’est triste », a déclaré le Cadre de Concertation.
Relecture du Code électoral
Les membres du Cadre de Concertation des partis de l’Opposition sont revenus sur la nécessité de relire le Code électoral.
« Quant au Code électoral, il faut dire que les lois ne sont pas votées pour rendre l’existence difficile, mais pour trouver les moyens d’assurer un mieux-être commun. Si une loi est source de tension, de crise, c’est qu’elle n’est pas bien pensée. Il faut avoir le courage de revenir sur cette loi, car le but principal est de favoriser une évolution sociétale vers la prospérité. Le Code électoral voté nuitamment en mars 2024 est un texte qui a été décrié par le clergé catholique, les confessions religieuses, la société civile et les partis politiques d’opposition réunis au sein du Cadre de Concertation. »
Ces derniers ont vertement critiqué le député Orden Alladatin, président de la Commission des lois, qui, au lieu de reconnaître les failles de la loi, s’entête à la défendre.
« Il expose à la face du monde que c’est fastidieux de recopier les procès-verbaux de compilation des résultats d’arrondissement, ce qui a justifié l’introduction de l’article 93 nouveau du Code électoral, lequel ne prévoit pas de copies pour les représentants des partis politiques présents. Le conférencier dira avec un aplomb inimitable — et sans rire lui-même — que le texte n’a pas été changé à ce niveau. Certes, l’article n’a pas été modifié. Mais c’est ce qu’on peut appeler un péché par omission. La subtilité est que la CENA utilise désormais les résultats de compilation des arrondissements pour donner les premières tendances. C’est là, d’ailleurs, que les faux calculs et les chiffres modifiés s’observent. Dès que cette nouvelle orientation est donnée à ces fiches de compilation, les partis en compétition devraient y avoir accès. »
Et pour conclure, les membres du Cadre ont dénoncé avec la plus grande rigueur cette manière de vouloir programmer le vol des élections, puisque les photocopies et les flashs des résultats affichés par le coordonnateur d’arrondissement ne sont pas légaux devant la loi.
Ils ont également levé un coin de voile sur un autre problème :
« Un autre problème inacceptable de ce Code est que, la liste électorale étant figée depuis novembre 2025, les électeurs qui auront le droit de vote entre novembre 2025 et avril 2026 ne pourront pas accomplir leur devoir citoyen. Cela est injuste et doit être corrigé. »
Sur la question du parrainage, le Cadre de Concertation exige qu’il soit étendu à tous les conseillers municipaux et communaux, et qu’il soit libre.
Société
Cour de justice de la CEDEAO : le Bénin lourdement condamné dans une affaire (…) 21 mai 2025Société
Conseil des ministres : des nominations prononcées à la Présidence et dans 3 (…) 21 mai 2025Société
Conseil des ministres : les grandes décisions de ce mercredi 21 mai 2025 21 mai 2025Société
Bénin : le gouvernement annonce une réforme dans le secteur de la boulangerie 21 mai 2025Société
Carnet noir : le parti Les Démocrates perd un coordonnateur à Abomey-Calavi 21 mai 2025Abonnez-vous et recevez chaque semaine, notre sélection d'articles de la semaine.