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Bénin : réaction du gouvernement au scandale qui défraie la chronique à la Sbee

L’investigateur 29/06/2023 à 12:18

Le gouvernement béninois a réagi par le biais de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji, au scandale qui secoue actuellement, la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee).

Ce n’est plus un secret de polichinelle. Depuis quelques jours, un scandale a éclaboussé la Sbee au point d’entraîner la détention provisoire de présumés responsables qui y sont impliqués, et la cavale d’autres. Interrogé à propos, mercredi dernier sur Fraternité Fm, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a fait des clarifications sur le sujet. D’entrée, l’ancien journaliste a salué la lutte implacable, lancée contre la corruption par l’actuel régime et son premier responsable, le président Patrice Talon. Avant de poursuivre : « Imaginez le flux d’argent qui a été investi dans notre pays depuis 06 ans pour améliorer les conditions de vie générale des populations à travers les réalisations multiples et diversifier d’infrastructures de toutes sortes, imaginez le scénario de la mauvaise gouvernance autour de toutes cette masse d’argent. Donc, le président Patrice Talon a eu raison d’engager une lutte implacable contre la corruption », a-t-il déclaré. De ses propos, on déduire que toutes les malversations dénoncées dans les médias ou par les audits, sont suivies de près et les auteurs sanctionnés.

Lire aussi : Bénin : un scandale financier éclabousse la Sbee, des responsables interpellés

Quant au scandale à la Sbee, le porte-parole a clarifié pour laisser entendre qu’il ne s’agit pas des sous de l’Etat. « Ce sont des ressources destinées aux agents des impôts. La loi a prévu des commissions pour eux et ils ont leurs pratiques internes pour les récupérer et les gérer. Il semble que l’un d’entre eux et quelques autres se sont montrés habiles pour se servir de cette cagnotte », a clarifié le porte-parole qui a précisé que deux d’entre eux seraient placés en détention provisoire. « Il n’y a pas de cadeau aux auteurs de mauvaise gouvernance », a-t-il tranché, rapporte l’Evènement Précis. Sans la bonne gouvernance, point de développement, selon ses propos. « C’est la bonne gouvernance qui fait que nous réussissons à mobiliser davantage de ressources aujourd’hui aussi bien à l’intérieur qu’à lextérieur du pays », a-t-il conclu.




 
 

 
 
 

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