Tel un feuilleton, le décès de l’artiste béninois, Eric Romain Hindedji alias Praouda, survenu le jeudi 26 décembre 2024, n’a pas fini de livrer ses épisodes. Aux dernières nouvelles, une enquête approfondie pourrait être déclenchée par les autorités judiciaires afin de faire la lumière sur les circonstances de ce décès tragique.

En effet, l’auteur du titre culte « Atin Wè ado mia », en français « M’as-tu envoûté ? », ne serait pas décédé d’une mort naturelle. En d’autres termes, la thèse d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), pourrait être écartée.

Car, selon Fraternité FM, un scanner réalisé sur le corps de l’artiste aurait révélé des traces de coups, ce qui suscite désormais des questions. Il s’agit ici, d’un nouvel indice qui pourrait influer sur les conclusions initiales du décès de l’artiste comme évoquées en effet.

Pour rappel, à la faveur d’une interview accordée à Bip radio, le frère du défunt, Narcisse Hindedji, avait évoqué les circonstances de sa mort.

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Depuis le lundi 23 décembre a-t-il révélé, « le défunt a eu une crise dans sa maison à Tori. Il a dîné dans une cafétéria de la place à Tori. C’est après ça qu’il est rentré à la maison et a commencé par sentir un malaise, tout comme si quelqu’un lui a donné un coup sur la tête. Il a commencé par grelotter. Du sang sortait de ses narines. De toute urgence, ses autres frères l’ont emmené à l’hôpital de Mènontin qui l’a pris en charge. Compte tenu de la dégradation de sa santé, ils nous ont référé au CNHU de Cotonou et c’est là qu’il a rendu l’âme », a-t-il déclaré.

Praouda laisse derrière lui une famille endeuillée composée de veuves et deux enfants. Une situation tragique qui suscite l’émoi et la tristesse parmi ses proches et ses nombreux fans.