L’investigateur a appris de sources dignes de foi que 103 pr0stituées d’origine nigérianes ont été rapatriées hier les autorités policières.

Interpellées le jeudi 20 avril dernier, comme l’a annoncé la presse, ces filles qui sont au nombre de 103 et non 90, ont été rapatriées hier. Après leur interpellation, rapportent les mêmes sources, avec plusieurs gays-man, elles sont gardées dans le hall de la Brigade Economique et Financière (BEF) jusqu’à leur rapatriement hier.
Ces filles qui logent précédemment au quartier Louho derrrière l’hôpital El-Fathel à Porot-Novo, connaissent désormais un triste et mauvais sort. Vivant du plus vieux métier au monde, elles tiraient profit de la prostitution mais leur sort a connu un bouleversement dès que la police a commencé la traque aux cybercriminels. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles ont été arrêtées dans un premier temps par la police qui a eu des informations selon lesquelles les cybercriminels recherchés, se sont refugiés auprès d’elles.
Donc une descente dans leur QG le jeudi 20 avril 2023 a permis aux forces de l’ordre d’effectuer une moisson abondante. Mais avec les enquêtes plus approfondies, il s’est révélé qu’elles ont transformé le quartier qui les abrite en un lieu de dépravation et pire, la consommation de la drogue est devenu la norme.

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C’est ainsi que pour assainir le milieu hier, la police a décidé de les déposer, une fois les formalités diplomatiques entre le Bénin et le Nigéria remplies, à la frontière de Sème-Kraké afin qu’elles rejoignent leur pays d’origine.
Les sources rappellent également que le promoteur M.K. des immeubles (NDLR au moins 04), qui les abritent, tire des dividendes de leurs activités. Désormais, il est activement recherché.
Pour rappel l’endroit où logeaient ces filles grâce au proxénète M. K. est situé dernière l’hôpital El-Fathel à Porto-Novo.