Bénin

Assemblée nationale : ce que Vlavonou et Kogblévi Aziadomè se sont dit vendredi dernier

L’investigateur 23/11/2020 à 11:50

Le vendredi 20 novembre 2020, le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou a reçu à son cabinet, le Professeur Kogblévi Aziadomè. Spécialisé dans le traitement des hépatites virales depuis des années, l’hôte de la 2ème personnalité de l’Etat a profité de l’occasion pour entretenir le Président Louis Vlavonou sur la proportion que prend cette maladie au Bénin et a fait part de ses intentions, d’aider les Béninois à en guérir.

« ...Je suis venu voir monsieur le Président de l’Assemblée nationale parce qu’il est la deuxième personnalité de l’État. Je pense que nous devons aider les gouvernants à savoir ce que nous faisons et ce dont nous souffrons. On les critique à tort parce qu’ils ne savent pas ce qu’on fait. Regardez par exemple le président Patrice Talon aujourd’hui, il va visiter les 77 communes. Mais quel est le président de la république qui l’a fait avant lui ? Quand vous n’êtes pas avec les gens, vous ne pouvez pas savoir ce qu’ils font.

Donc moi, comme dit l’autre, si vous ne venez pas à moi, je viens à vous. Je suis venu pour dire au président de l’Assemblée nationale que je suis à la retraite. Mais la retraite n’est active que le jour où on a creusé la fosse pour vous mettre là-dedans. Je continue d’être encore un soldat prêt pour le combat pour le développement....(). Bien avant même de commencer par travailler, ça me gênait de voir quel gâchis nous faisons dans ce pays.

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Nos ressources sont gaspillées, nos arbres sont ravagés par des feux de bois, etc.. il faut changer les donnes. J’ai créé une Ong pour transformer les ressources naturelles en médicaments et en aliments pour pouvoir les céder à prévenir les personnes qui n’ont pas les moyens. Dieu merci, cela fait près d’une trentaine d’années que nous le faisons. On est arrivé à près d’une trentaine de produits aujourd’hui dont une vingtaine de médicaments et bien entendu le médicament fort Nanja qu’on ne présente plus.

Il faut que ceux qui nous gouvernent sachent qu’aujourd’hui, on ne doit plus mourir de morsure de serpent, parce que Nanja est antivenimeux, il est antirabique. Tous les serpents, tous les scorpions, tout ce qui est venin, est traité par Nanja. Tout ce qui est poison, mêmes les plus violents, est traité par Nanja. Donc nous avons beaucoup de choses à tirer de ce médicament. Et il n’y a pas que ça. Il y a en a d’autres. La cerise sur le gâteau, nous avons mis au point un traitement contre les hépatites virales. Je dis bien les Hépatites virales parce qu’on pensait qu’on pouvait traiter seulement les Hépatites B et C. Mais aujourd’hui on peut traiter toutes les Hépatites virales à savoir A,B, C, D, E, F, G. Il ne faut pas que les gens continuent de nous raconter des histoires. Au Bénin, il y a 25 à 30 % de Béninois qui sont infectés chroniquement par l’hépatite B et c’est ça qui va nous décimer. Je suis entrain de voir que les gens sont entrain de mourir dans leurs hameaux et que personne ne leur vient en secours.

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J’ai un référentiel des symptômes et je peux vous dire de quelle hépatite virale vous souffrez. Donc nous savons que les Béninois comme la plupart des pays endémiques sont entrain de mourir. Il faut que nous fassions tout pour que l’information puisse être faite comme c’est fait pour le Sida. Que les gens puissent se faire dépister et moi je suis prêt pour jouer ma partition. Je veux informer mes concitoyens que les hépatites virales tuent beaucoup. Nous sommes les seuls au monde à traiter ces hépatites virales. Des gens viennent des Etats Unis, du Canada, de la Suède sans oublier des pays africains pour se faire traiter chez nous.

Et on leur envoie aussi les médicaments chez eux. Aux Etats Unis, quand les gens voient ma signature, ils disent c’est le professeur Kogblevi et ça passe bien qu’ils soient rigoureux sur les médicaments. Pourquoi chez moi, on me met en quarantaine, on ne peut pas permettre à mes médicaments de sauver nos concitoyens ? Je trouve que c’est un crime.

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Et je demande que l’on puisse informer les gens. Je veux le faire avec mon argent. Je passerai sur les radios, les chaînes de télévision. En 50 ans de recherche, j’ai dépensé au bas mot 600 à 700 millions de FCFA. Je continue de dépenser dans ces choses car j’ai l’amour de mon prochain. Et Dieu m’a donné cette mission-là. Il ne faudrait pas qu’on m’empêche de travailler....j’ai apporté cette doléance au président de l’Assemblée nationale. Je lui ai dit de m’aider à apporter l’information.

Le président de l’Assemblée nationale est quelqu’un de très merveilleux et généreux. Je lui ai laissé un certain nombre de documents et il va voir que je ne suis pas sorti de chez moi pour lui raconter des bobards. Je sais qu’il va le faire. Je vais rencontrer aussi le chef de l’État à cet effet..."
Propos recueillis par H. O.




 
 

 
 
 

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