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Ali Bongo : son gouvernement dit non à la présence des observateurs de l'UE pour la présidentielle de 2023

L’investigateur 10/02/2023 à 11:31

Le Gabon ne veut pas d’observateurs de l’Union Européenne pour l’élection présidentielle du mois d’août prochain. L’information a été annoncée ce mercredi par l’ambassadrice de l’UE dans le pays. C’était au cours d’un déjeuner de presse organisé dans la capitale.

Le gouvernement du président Ali Bongo et l’Union Européenne auraient actés ce compromis en 2019 selon Info 241. Ceci au cours du dialogue de reprises des relations entre les deux parties interrompues après la présidentielle de 2016. Les représentants de l’UE avaient dénoncé la réélection du Chef d’État gabonais dans un rapport de mission très défavorable. Les autorités de Libreville n’avaient pas apprécié ce rapport. Ils veulent donc éviter les critiques de l’organisation européenne sur l’échéance électorale prochaine.

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Les observateurs de l’Union Européenne avaient évoqué en 2016, des trucages électoraux du parti au pouvoir. Le 14 septembre 2017, le Parlement européen de Strasbourg a condamné la répression de l’opposition après l’élection présidentielle. Cela a été considéré comme une prise de position par le gouvernement gabonais et a refroidi les relations avec l’UE. Au cours de la campagne électorale de 2016, le camp d’Ali Bongo avait même demandé l’expulsion du pays d’un observateur de l’UE, jugé proche de l’opposant Jean Ping. Le compromis entre les deux parties va éviter toutes tensions dans le cadre de la présidentielle de 2023.



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