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Justice : Relaxée dans l'affaire "corruption", Pascaline Bongo attend le parquet national
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict dans le procès de Pascaline Bongo. La fille aînée de l’ancien président gabonais Omar Bongo, poursuivie pour corruption passive d’agent public étranger au début des années 2010 au Gabon.
En dehors d’elle, il y a ses coaccusés. Notamment la société d’ingénierie française Egis, trois de ses anciens cadres, ainsi que l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier ont été relaxés.
L’accusation portait sur des allégations selon lesquelles Pascaline Bongo aurait utilisé sa société, Sift, pour favoriser la société française d’ingénierie Egis Route dans l’obtention de marché au niveau de l’Agence gabonaise des grands travaux contre la promesse de 8 millions d’euros de rétrocommissions. Elle avait rejeté les accusations du Parquet national financier français. Au terme de la procédure judiciaire, le juge en charge du dossier a conclu qu’il n’y avait pas de preuves pour étayer les allégations.
Aucun élément n’avait montré qu’elle était intervenue, qu’elle avait tenté d’utiliser son influence. La corruption n’est donc pas caractérisée. Le magistrat a prononcé la relaxe de Pascaline Bongo et des autres personnes poursuivies dans cette affaire. Avant la décision de relaxation de la fille de d’Omar Bongo, âgée de 67 ans, le tribunal a reconnu qu’elle pouvait être qualifiée d’agent public étranger en raison de ses fonctions officielles en tant que Haute représentante du président de la République à l’époque.
Elle avait une fonction officielle, avec une nomination par décret, un salaire de 2,6 millions de FCA. De plus, elle se trouvait très haut dans la hiérarchie protocolaire, elle assurait donc un service public. Mais il n’y avait pas de preuve que la fonction lui donnait un pouvoir de décision sur les passations de marchés publics. Malgré l’absence de preuves de rétrocommissions versées à Pascaline Bongo ou à sa société, le Parquet financier avait initialement requis une peine de trois ans de prison, dont un an ferme, ainsi qu’une amende de 150 000 euros à son encontre.
Des peines d’emprisonnement avec sursis et des amendes ont également été requises contre les autres prévenus. Il est à noter que Route n’avait obtenu aucun marché routier au Gabon. La décision du tribunal a été accueillie avec soulagement par la défense, qui a plaidé en faveur de la relaxe de leurs clients tout au long du procès. Cependant, le Parquet national financier a encore la possibilité de faire appel de la décision dans les 10 jours suivant le verdict.
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