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Violences policières : Arrêt de rigueur de 60 jours pour des policiers rattrapés par la patrouille

L’investigateur 19/04/2024 à 00:44

La répression liée au code de la route sur fond de violences policières crée de soucis à certains flics. Pour excès de zèle, quelques-uns ont été pris et doivent subir des sanctions disciplinaires. Ils sont en arrêt de rigueur.

Des fonctionnaires de police sont actuellement privés de leur liberté. Il leur est reproché d’avoir passé outre les prérogatives dans le cadre de la répression liée au code de la route.

Selon Le Potentiel, à Cotonou, des fonctionnaires de police ont été mis en arrêt de rigueur de 60 jours, pour fautes graves. Entre autres, ils ne respectent pas les consignes de la hiérarchie et font cas de zèle, de bavures et de violences physiques sur des usagers.

Certains parmi ceux, pris par la patrouille, passent leur séjour dans les locaux disciplinaires de l’école nationale des brigadiers et agents de police de Porto-Novo ; et l’un d’entre eux, dans les locaux disciplinaires du PSA de la ville de Cotonou. Ils sont en service au commissariat de Dantokpa, situé dans la ville de Cotonou.

La première autorité de la police républicaine, le Général Soumaïla Yaya, s’est basé sur l’article 103 de la loi 2020-16 du 3 juillet qui dispose " en attendant la traduction devant le conseil de discipline, le directeur général de la police républicaine peut, à l’encontre du fonctionnaire de police mis en cause, prendre une mesure conservatoire, n’excédant pas soixante jours" pour prendre une série de sanctions.

Cette sanction est la preuve que la police républicaine veut soigner son image et rester au service du peuple.
C’est pourquoi, récemment, au cours d’une sortie médiatique, le directeur général de la police républicaine (Dgpr), le Général Soumaïla Yaya, a invité ses éléments au professionnalisme.



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