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Face à la propagation rapide de la variole du singe, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d’alerte sanitaire à l’échelle internationale. Cette décision fait suite à la réunion du comité d’urgence, convoquée le mercredi 14 août.

Le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé cette mesure lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis. » L’épidémie de la variole du singe, qui a émergé de la République Démocratique du Congo (RDC), a pris une ampleur alarmante en Afrique. Le nombre de cas continue d’augmenter de manière inquiétante.

La maladie touche à la fois des enfants et des adultes dans plus d’une douzaine de pays. La nouvelle souche du virus, identifiée comme le clade 1b, détecté en septembre 2023, s’est rapidement répandue dans l’est de la RDC, notamment dans la région du Nord-Kivu. Cette nouvelle souche a été aussi détecté dans plusieurs pays voisins de la RDC, Ouganda, Burundi ou encore Rwanda qui n’avaient jamais enregistré de cas jusqu’à présent.

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« Le potentiel de diffusion en Afrique et au-delà est très inquiétant », a déclaré le directeur général de l’OMS. Il a annoncé l’existence de plusieurs épidémies, avec des variants et des modes de transmission différents à travers le continent africain. Le déclenchement du plus haut niveau d’alerte par l’OMS vise à mobiliser la communauté internationale pour intensifier la mobilisation de ressources financières, les efforts de recherche, renforcer les capacités de réponse et accélérer la production de vaccins.

Depuis janvier 2022, la variole du singe a touché 38 465 personnes à travers 16 pays africains, avec un bilan de 1 456 décès. Les données récentes de l’Africa CDC révèlent une augmentation de 160 % des cas en 2024. L’accès au vaccin reste l’un des défis majeurs dans la lutte contre l’épidémie. Alors que les pays occidentaux ont bénéficié de campagnes de vaccination dès 2022, l’Afrique n’a toujours pas reçu les doses nécessaires pour endiguer la propagation du virus.

Sur les 10 millions de doses nécessaires pour couvrir le continent, seules 200 000 sont disponibles.

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Deo Gratias HOUNKPATIN

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