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Vers un bras de fer entre Orano et le Niger. Ce vendredi 20 décembre 2024, le Groupe nucléaire français, a annoncé avoir engagé une procédure d’arbitrage international pour régler son contentieux avec l’État sahélien. Cette démarche intervient après que les autorités nigériennes ont décidé, en juin dernier, de lui retirer son permis d’exploitation du gisement d’Imouraren.

Selon l’entreprise française, les médiations menées depuis le retrait du permis d’exploitation d’Imouraren, le 19 juin se sont révélées infructueuses. C’est pourquoi, elle a décidé de saisir un cabinet d’avocats basé à Paris et spécialisé dans les questions d’arbitrages afin de défendre ses intérêts.

En effet, depuis la perte du contrôle opérationnel de la Société des Mines de l’Aïr qu’il détient pourtant à 63%, Orano s’enlise dans une crise financière sans précédent. Les stocks d’uranium extraits dans la région d’Arlit s’accumulent, sans aucune possibilité d’exportation. Ceci, en raison de la fermeture des frontières depuis le coup d’État de juillet 2023.

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D’après les informations, l’équivalent de 300 millions d’euros de stock d’uranium, serait bloqué dans le pays.

De son côté, le Niger ne cache plus son ambition de fermer définitivement le robinet à l’entreprise française. Les putschistes ne manquent pas d’occasion pour exprimer leur volonté de réorganiser le secteur minier nigérien, et d’ouvrir la porte à de nouveaux partenaires, de préférence russes, turcs ou iraniens.

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Tossou Ignace

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