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La Guinée ordonne la fermeture partielle de ses frontières terrestres avec le Sénégal. La mesure a été prise sur instruction du président Guinéen Umaro Embalo. Comme motif, on évoque une situation conflictuelle qui risquait de dégénérer.

En effet, le 17 juin 2024, un affrontement sanglant a eu lieu dans la ville de Médina Gounass, au Sénégal. A la manœuvre, deux clans religieux : les fidèles du khalife Thierno Amadou Tidane Ba, appelés “Futankés“ et ceux du marabout Thierno Mounirou Baldé, appelés “Gabunkés“. Les échauffourées ont occasionné un mort et une vingtaine de blessés.

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Expliquant la mesure d’urgence de fermeture d’une partie de ses frontières, le président Umaro Sissoco Embalo a fait remarquer que lors de l’affrontement, l’une des communautés avait appelé en renfort, des peuls Gabunkés vivant en Guinée-Bissau. « J’ai aussitôt pris cette mesure pour empêcher toute escalade de violence ». Les forces de sécurité guinéennes sont instruites pas le Chef de l’Etat, de faire respecter jusqu’à nouvel ordre, la mesure liée à cette fermeture.

Pour rappel, les deux communautés se disputent depuis longtemps le contrôle de la principale mosquée locale et s’accusent mutuellement d’être à l’origine des tensions qui ont fait plusieurs morts par le passé.

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L’investigateur

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