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UAC : réaction du Recteur à l'affaire harcèlement sexuel présumé

Tossou Ignace 24/01/2025 à 21:59

Une affaire de harcèlement sexuel présumé, ébranle depuis quelques jours, l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), la plus grande Université du Bénin. Au coeur de cette affaire scandaleuse, un enseignant et une étudiante du Département de Sociologie-Anthropologie (DSA) de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales (DSA). Les mis en cause sont soupçonnés d’entretenir des relations sexuelles, ce qui est interdit par la loi.

Selon les informations qui ont circulé aux premières heures de l’affaire, l’enseignant en question serait l’encadreur de mémoire de l’étudiante en fin d’année de Licence.

Le pot aux roses a été découvert par le père de l’apprenante en question. En effet, ce dernier, en fouillant le téléphone portable de marque Iphone (qu’il ne lui a pas acheté) de sa fille, aurait découvert des messages compromettants comme par exemple : « Ma chérie, on se voit encore au même endroit », dont le destinateur n’est autre que l’encadreur de mémoire de sa fille.

Choqué, le père a aussitôt contacté le Vice-Recteur de l’Université pour l’aviser de la situation.

Risque de suspension

Quelques heures après, les autorités de l’Université d’Abomey-Calavi sont montées au créneau. Au détour d’une sortie sur la Web TV de l’UAC, Prisca Sokêhoun GOGAN, Secrétaire Générale de l’Université d’Abomey-Calavi et Présidente de l’Observatoire Genre de ladite Université, est revenue sur la situation.

Sans donner plus de détails sur les circonstances réelles des relations entre l’étudiante et l’enseignant de Sociologie, elle annonce de sévères sanctions contre l’accusé .

Selon la SG, « cette information a eu des répercussions sur la réputation de l’Université, notamment dans un contexte où celle-ci cherche à maintenir sa visibilité et sa crédibilité tant au niveau national qu’international ».

C’est pourquoi, des mesures appropriées ont été prises par la Faculté des Sciences Humaines et Sociales.

Elle informe qu’une réunion a eu lieu en présence du chef du Département de Sociologie et Anthropologie et du mis en cause. Le dossier a été transféré, ensuite, au point focal de l’Institut National de la Femme (INF), au sein de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales.

Prisca Gogan a confié que l’information a été également portée à la « connaissance des autorités ministérielles, et des dispositions ont été prises pour suspendre le mis en cause de ses fonctions de Chef Adjoint de Département ainsi que de toute activité pédagogique et d’encadrement ».

Une lettre de saisine sera adressée incessamment au Procureur de la République, a-t-elle ajouté, envoyant ainsi un message fort aux enseignants qui, malgré tout, continuent d’entretenir des relations sexuelles avec leurs apprenantes.




 
 

 
 
 

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