Terrorisme : le gouvernement dresse le bilan officiel des attaques du 17 (…)

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Terrorisme : le gouvernement dresse le bilan officiel des attaques du 17 avril 2025

Société

24 avril 2025 L'investigateur 0.5k Vues Temps de lecture estimé : 2 mn

Les pertes en vies humaines enregistrées dans le rang des militaires béninois après les deux attaques meurtrières du 17 avril 2025, continuent de susciter des réactions.

En marge du conseil des ministres de ce mercredi 23 avril 2025, le porte-parole et Secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé sur les incidents au point triple et aux chutes de Koudou. Il a présenté les condoléances du gouvernement aux familles des soldats tombés sur le champ de bataille. Tout en exprimant la compassion de l’Etat béninois envers chaque foyer endeuillé, il a déclaré que « chaque enfant du Bénin qui meurt, c’est toute la nation qui souffre ». Il a confirmé le bilan qui fait état de 54 militaires béninois tués.

Le Secrétaire général adjoint du gouvernement a salué la bravoure des soldats engagés dans l’opération mirador, destinée à garantir la sécurité du pays. Il a fait constater le dévouement des fils du pays et les appelle à ne pas baisser les bras.

Pour lui, chaque effort compte pour préserver la stabilité nationale. Le Bénin selon ses dires, n’est pas prêt à céder une partie de son territoire. « Nous ne céderons pas et nous avons une conviction, c’est parce que tôt ou tard, nous viendrons à bout de ces criminels. Nous viendrons à bout parce qu’une armée régulière et bien équipée, avec des hommes déterminés, avec des troupes en nombre suffisant, ne saurait battre en retraite face à des groupuscules de criminels », affirme-t-il.

Le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de relever les difficultés liées à la coopération régionale avec les pays voisins notamment le Burkina Faso et le Niger. Il fait savoir que l’augmentation d’attaques similaires chez nos voisins complique la situation.
Lesdites attaques, selon Wilfried Léandre Houngbédji, se sont produites dans la zone frontalière du point triple que le Bénin partage avec le Burkina Faso et le Niger.

Pour lui, « si de l’autre côté de la frontière, il y avait un dispositif au moins comme le nôtre, ces attaques ne se dérouleraient pas de cette façon ou ne se produiraient même pas ». Il a donc indiqué que la coopération avec les pays voisins est donc indispensables pour prévenir toute nouvelle agression.