Reçu par des journalistes sur la station radio planète ce mardi 07 février, le porte-parole du gouvernement, Léandre Houngbédji est revenu sur les faits ayant rapport à l’actualité ces dernières semaines au Bénin.

En effet, face aux multiples questions qui lui ont été posées, l’ancien journaliste et porte-parole du gouvernement a mis un accent particulier sur un ‘’fait majeur’’ qui s’est passé lors du conseil des ministres du mercredi 01 février suite au drame survenu dans la ville de Dassa-Zoumè, le dimanche 29 janvier.
Après le drame survenu le dimanche 29 janvier, le président de la République du Bénin, Patrice Talon n’est pas resté insensible à la situation bien qu’il n’ait pris officiellement la parole pour présenter ses condoléances aux familles éplorées et à l’ensemble du peuple béninois. Selon le porte-parole du gouvernement, Léandre Houngbedji, un acte assez poignant qualifié de ‘’fait majeur’’ a été posé lors du conseil des ministres du mercredi 01 février. « Fait majeur, qui ne doit pas échapper aux observateurs que vous êtes, c’est la première fois, depuis avril 2016, que le Conseil des ministres observe une minute de silence pour des décès », a-t-il confessé aux hommes des médias.

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Selon lui, cette pratique avait été stoppée depuis 2016, à l’avènement du régime en place. Or sous le régime défunt, lorsqu’un membre du gouvernement perd un membre de sa famille, au conseil des ministres, une minute de silence était observé. Aujourd’hui, il a fallu y revenir 6 ans après à cause du drame. « Cette pratique a disparu depuis et vous n’en avez pas connu. Mais ce drame a fait que le Chef de l’Etat a invité le Conseil des ministres à observer une minute de silence en mémoire de nos compatriotes décédés »,a-t-il expliqué.
Le porte-parole est revenu sur tous ces détails suite à une question posée par les journalistes face au silence du Chef de l’Etat et tenant compte de la réaction du peuple.
Pour Léandre Houngbedji, le Chef de l’Etat n’est pas obligé de prendre la parole officiellement pour témoigner sa compassion car, il existe plusieurs manières pour parler.
Le Secrétaire général adjoint du gouvernement, a estimé qu’« il y a dix mille manières de prendre la parole » et celle choisie par Patrice Talon, c’est de donner des instructions pour une prise en charge des rescapés et la mise en œuvre de nouvelles mesures de sécurité routière.
Pour rappel, l’accident a causé la mort à 20 personnes sur place dont 19 calcinées. Mais depuis le 29 janvier, le bilan s’est alourdi. Selon le Porte-parole du gouvernement, des cas de décès (au moins 4) ont été signalés dans le rang des rescapés référés au CNHU.