Sous le président Patrice Talon, le Bénin a rompu avec certaines habitudes. Notamment les plaintes au cours des visites de travail de ses dirigeants dans d’autres pays. Pour s’en convaincre, à Bahia au Brésil, le Chef de l’Etat béninois a été clair.

S’il est convenu que pour la plupart des cas, les présidents africains en visite hors du continent ont cette habitude de tendre la main, ce n’est plus le cas du Bénin sous Patrice Talon. En visite au Brésil, le président Patrice Talon a non seulement vendu les mérites de son pays, mais il a été péremptoire : le Bénin s’éloigne de l’idée selon laquelle « les pays africains passent leur temps à demander de l’aide ».

« Je ne suis pas venu au Brésil pour demander de l’aide », a tranché Patrice Talon. Poursuivant, il soutient que le Bénin n’a plus besoin d’aide. « … le Bénin n’a pas besoin d’aide… Ce qui nous caractérisait jadis, que les pays africains passent leur temps à demander de l’aide, ne caractérise plus le Bénin », a-t-il dit.

« Le Bénin a besoin de technologie et de coopération. C’est vrai qu’aujourd’hui, le monde échange et nulle n’a à lui seul toute l’intelligence et toute la technologie nécessaire, mais elle se vend. La technologie s’achète. Au pire en payant cash ou au mieux en payant par la coopération, et c’est ce que je suis venu demander à Bahia, la coopération », a-t-il rappelé.
Pour l’ancien magnat du coton, le Bénin peut « rentrer en coopération efficace avec quiconque ». « Je suis allé en Norvège, en France, aux Etats-Unis ; et je l’ai dit partout. Nous avons besoin de rattraper notre retard. Nous avons besoin de technologie, nous avons besoin d’équipement, mais nous saurons les payer de notre effort, de notre argent », a clarifié.

Fait-il le rappeler, sous l’actuel Chef de l’Etat, le Bénin a fait des progrès dans bien de domaines et a connu de mutation dans certains secteurs clés. Entre autres, l’administration entièrement dématérialisée, les infrastructures, la santé etc.