Très remarqué lors des campagnes pour les élections législatives aux côtés « Des Démocrates », l’ancien ministre des finances Komi Koutché semble dire que sa lutte n’est pas rangée contre le Chef de l’Etat, Patrice Talon. Bien au contraire.

Avant son entrée en campagne pendant les élections législatives du dimanche 8 janvier dernier, l’ancien ministre chargé de dénationalisation Komi Koutché a donné l’alerte le dimanche 18 décembre 2022. Pris en direct sur la page facebook de Vital Panou, l’ex-Directeur général du Fonds National de Microcrédits (FNM), a clarifié, en ce qui concerne sa lutte, sa position par rapport au régime de Cotonou. A l’occasion, le natif de Bantè a été péremptoire. Car, selon ses déclarations, un individu ne peut se permettre le luxe de vouloir affronter un Etat. Certes il estime avoir traversé le désert avant d’être à sa place actuellement. Mais pas pour autant pour chercher à gagner un quelconque combat face à l’Etat. « Ma lutte est ma survie et non combattre un pouvoir. C’est illogique qu’un individu se mette à combattre un pouvoir », admet-il avant d’enchaîner pour conclure que ceux qui sont au sommet de l’Etat, détiennent « … nos impôts, la police, la gendarmerie. ». A l’en croire toute une fortune aurait été dépensée par le pouvoir pour le pulvériser. « Tout ce que le pouvoir a utilisé dans le combat anti-Koutché peut créer beaucoup d’emplois », a-t-il confié au cours de ce direct sur facebook.

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Poursuivi par la justice et condamné par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), Komi Koutché vit en exil aux Etats-Unis depuis plus de cinq (05) ans. Lors des élections législatives, il a ouvertement battu campagne pour le parti de l’opposition Les Démocrates mais a tenu à clarifier qu’il n’en est pas un membre.