Actualités

Talon éligible en 2026 : Bertin Koovi a soutenu sa position devant la Cour ce jeudi (détails)

L’investigateur 6/02/2025 à 16:41

Bertin Koovi, ancien président de l’Alliance Iroko et membre du Bloc Républicain (BR), était devant la Cour constitutionnelle, ce jeudi 6 février 2025. Il est visé par trois recours qui ont été examinés par les sages de la Cour ce jour.

Les requérants sont les sieurs Nourou Dine Moussa Mouhamed, Kouami Joseph Degbey et Virgile Mahoutin Bassa.

Le premier requérant, dont le recours porte sur l’objet : « demande de convocation de monsieur Bertin Koovi pour exposer son argumentaire relatif à la révision constitutionnelle et sa sollicitation d’un avis sur la qualification juridique des modifications apportées », sollicite la Cour pour écouter ce soutien indéfectible du président Patrice Talon, sur ces sujets auxquels il prête une attention particulière.

Le deuxième recours, porté par le sieur Kouami Joseph Degbey, est une « requête pour convocation de monsieur Bertin Koovi pour clarification sur ses déclarations relatives à la révision constitutionnelle de 2019 ». Tandis que le dernier recours, est une accusation de violation de la Constitution contre Bertin Koovi.

Les trois recours, mis en état par la Haute juridiction en matière constitutionnelle, étaient au rôle à l’audience du jeudi 6 février 2025.

Devant la Cour, lors de l’audience, Bertin Kovvi à la barre, a indiqué que la constitution actuelle a introduit le poste de Vice-présidence alors que c’était banni dans l’ancienne. En plus, il soutient que le mandat des députés est passé de 4 à 5 ans. Sans oublier les autres dispositions dont il a fait cas.

« Je crois humblement qu’il s’agit d’une nouvelle constitution. Je vous demande monsieur le président de reconnaître la rupture constitutionnelle en 2019 et de déclarer la nouvelle République ainsi que l’éligibilité du président Patrice TALON à un second mandat en 2026 », a déclaré Bertin Koovi.

« Le chef de l’Etat n’est pas demandeur d’un troisième mandat. Il est prêt à partir mais si la cour déduit que nous sommes dans une nouvelle République il aura le plein droit de revenir pour un second et dernier mandat. Dans le cas contraire, il s’agirait d’un coup d’Etat constitutionnel qui est en pratique depuis 2019 », soutient Bertin Koovi.

Mais pour connaître l’issue il faut attendre le 13 février prochain, date à laquelle l’audience a été renvoyée.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer







Dernières publications





Facebook