Le chef de l’État, en livrant son dernier et cinquième discours sur l’état de la nation ce mardi 29 décembre 2020, a fait allusion à l’unité nationale, aux libertés fondamentales et à la démocratie.

« L’Unité Nationale, notre Unité, qui nous caractérise depuis fort longtemps déjà, demeure aujourd’hui encore un acquis intangible qui nous permet de préserver la paix et de rétablir très vite notre concorde, quand il nous arrive par moment de nous chamailler », est convaincu le chantre de la rupture. Il ne doute nullement de cette réalité en dépit du discours contraire des forces de l’opposition. Comme ce n’était pas suffisant, il a fait un clin d’œil aux libertés fondamentales.

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En effet, dira Patrice Talon, « nos libertés fondamentales, compatibles avec notre vie en communauté et notre développement demeurent, elles aussi, intangibles même si nous avons dû, pour l’intérêt général, renoncer à certaines de nos faiblesses que nous confondions avec la liberté. »

Le chef de l’État se félicite, par ailleurs, de la révolution démocratique qui suit son cours vers des lendemains meilleurs. C’est pourquoi il déclare solennellement que « le constat est de la même portée en ce qui concerne notre démocratie qui, expurgée de ses travers, nous permet désormais de ne plus laisser une minorité initiée et privilégiée, prendre en otage tout le peuple innocent et mal informé ».