Bénin

Soglo-Houngbédji, un vieux souvenir rappelé à l’ancien président et à l’ex-premier ministre de Kérékou

L’investigateur 19/04/2022 à 16:24

Deux acteurs majeurs de la scène politique béninoise, l’ancien président Nicéphore Soglo et l’ex-président de l’Assemblée nationale, Maître Adrien Houngbédji demeurent au cœur des débats. Sur la participation ou non de l’opposition aux législatives de janvier 2023, des acteurs ont pensé à eux en évoquant de vieux souvenirs les concernant.

Vingt-un ans après la présidentielle 2001 au Bénin, des acteurs politiques se souviennent encore des faits qui se sont déroulés à l’époque. En cause, l’ancien président Nicéphore Soglo et l’ex-président de l’Assemblée nationale, Maître Adrien Houngbédji, deux opposants de cette époque au président Général Mathieu Kérékou qui ont pris une décision historique. Celle de boycotter le second tour qui devrait se dérouler entre feu Général Mathieu Kérékou arrivé 1er avec 1127100 voix, soit 45,42% recueillies et Nicéphore Solgo 2è avec 672927 voix, soit 27,12%, selon les résultats de la commission électorale nationale autonome (CENA). Mais contre toute attente, le premier président de l’ère du renouveau démocratique, Nicéphore Soglo a prétexté d’une fraude pour appeler au boycott. Et, comme le stipule la constitution, le 3è sur la liste, à savoir Maître Adrien Houngbédji 313186 voix, soit 12,62 % devrait le remplacer, mais lui aussi a refusé de prendre part au tour suivant de cette élection.

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En effet, si le problème revient, c’est parce qu’au détour d’une interview accordée à la presse, Nourou-Dine Saka Saley de l’opposition abordant la question liée au boycott ou non des législatives par sa formation, Les Démocrates en a fait cas. Selon ses propos, « aucun parti n’a jamais boycotté une élection dans notre pays. Chaque formation s’arrangeait à participer seule, pour celles qui en avaient la force, ou alors en alliance politique », en dehors des président Nicéphore Soglo et Maître Adrien Houngbédji cités plus haut. Et le moins qu’on puisse dire est que l’opposition se prépare pour les prochaines échéances électorales.

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Quant à la présidentielle 2011, il faut rappeler que Bruno Amoussou arrivé 4è avec 213136 voix soit, 8,59 % à l’époque, a finalement accepter de challenger Feu Général Mathieu Kérékou, dans cette élection pour le second tour, qualifié de « match amical » par certains du fait de l’appartenance de l’ex-président du Parti Social Démocrate (PSD), au gouvernement de Mathieu Kérékou en qualité de ministre du plan.



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