185 églises ont été fermées au Rwanda pour non-respect des normes légales en vigueur, selon les autorités. C’était lors de la dernière opération de contrôle menée à l’échelle du pays en matière de respect des normes légales.

A la faveur d’une inspection qui a eu lieu en début de semaine écoulée, des églises situées dans le district de Musanze, dans le nord du Rwanda, ont été fermées, selon un responsable de l’administration locale.

"Les églises ont été fermées parce qu’elles ne respectaient pas les normes légales requises, exposant la vie des fidèles à des risques inutiles", a déclaré Jean Claude Musabyimana, ministre rwandais des collectivités locales.

Les églises devraient être enregistrées auprès du Conseil de gouvernance du Rwanda, disposer d’une infrastructure de base, d’installations sanitaires, de paratonnerres et de normes de sécurité. Ce qui n’est pas le cas donc M. Musabyimana a indiqué que la mesure prise n’est pas une atteinte à la liberté de culte.

Pour éviter les nuisances sonores, les églises doivent également installer une technologie d’insonorisation.

Il faut dire que nombre d’églises visées sont des églises pentecôtistes, dont certaines se trouvaient dans des structures délabrées, selon les autorités.

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Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, la descente des autorités sur le terrain dans le cadre d’un contrôle est la seconde campagne majeure visant à contrôler les lieux de culte et les règles établies. Puisqu’elles (les autorités), avaient fermé 700 églises en 2018, jugées illégales.

Au regard de la loi relative au fonctionnement et à l’organisation confessionnelles au Rwanda, un pays de 14 millions d’habitants, tous les prédicateurs sont tenus de recevoir une formation théologique avant l’ouverture d’une église.

Or, l’Etat avait donné un ultimatum de cinq ans aux responsables d’églises pour se conformer aux normes, ce qui n’a pas été respecté.

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