Société

Lors de l’audience du lundi 14 octobre 2024, l’activiste Rémy Gnambakpo a de nouveau comparu devant le juge. Interpellé le samedi 20 avril 2024, il avait été présenté au procureur spécial près de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Bien qu’il ait été libéré après son audition, la procédure suit son cours.

Ce lundi, le ministère public, représenté par Armand Hounguè, selon Libre Express, a requis une peine de 2 ans de prison avec sursis contre Rémy Gnambakpo. Le ministère public a également demandé au juge de requalifier les faits qui lui sont reprochés. Initialement poursuivi pour « harcèlement par le biais d’un système électronique », l’activiste proche de l’opposition béninoise pourrait désormais être poursuivi pour « publication de fausses nouvelles » si la requête est suivie.

En outre, le ministère public a sollicité le paiement d’un franc symbolique à Joseph Djogbénou, président du parti politique Union Progressiste le Renouveau. Le verdict, quant à lui, a été reporté au 25 novembre 2024.

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Lors de l’audience du 6 mai 2024, Rémy Gnambakpo avait plaidé non coupable, tout comme Boniface Akpolou, co-accusé et présumé auteur de la publication dans le faux journal « Aujourd’hui au Bénin » et de la page Facebook « Le Coq ».

Dans un enregistrement audio diffusé sur les réseaux sociaux, l’activiste aurait repris presque mot pour mot des écrits d’un journal en langue fon, dans lesquels il attaquait Me Joseph Djogbénou. D’autres audios révèlent qu’il avait appelé à un soulèvement populaire contre les agents de la police républicaine.

Rémy Gnambakpo, proche de l’opposition, est connu pour ses critiques acerbes contre le régime en place.
Pour rappel, il est poursuivi pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique » et « incitation à l’insurrection ».

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L’investigateur

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