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Au Bénin, la comparaison des chefs d’État est devenue un exercice presque institutionnalisé, particulièrement sur les réseaux sociaux où les débats font rage. Chaque génération semble avoir son « meilleur président », un titre attribué selon les attentes de l’époque, les réalisations et, bien souvent, les intérêts personnels.
Récemment dans une publication sur sa page Facebook, le juriste Nourou-Dine Saka Saley, ancien collaborateur du ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, s’est aussi livré à cet exercice. Avec un regard critique et sans concession, il a analysé cette tendance qui consiste à ériger, à chaque période, un président en figure incontournable, avant de le reléguer, quelques années plus tard, au rang de simple acteur du passé.
En effet, Saka Saley a illustré ses propos avec un retour sur l’histoire politique du pays :
1991 : « Il n’y avait pas meilleur président que Nicéphore Soglo, Hercule le grand bâtisseur. » Son dynamisme et son engagement pour le développement avaient marqué les esprits.
2011 : « Boni Yayi était alors perçu comme le plus grand bâtisseur de tous les temps. » Pourtant, ceux qui l’adulaient hier sont devenus ses plus virulents détracteurs.
2025 : Aujourd’hui, Patrice Talon est présenté comme l’homme providentiel, notamment par d’anciens partisans de Boni Yayi, devenus ses plus féroces opposants.
Ce phénomène témoigne de l’évolution des attentes sociopolitiques : « Ce qui était extraordinaire en 1996 semble dérisoire en 2011, et ainsi de suite. »
Au-delà des figures présidentielles, M. Saka Saley s’est interrogé sur la place accordée aux autres acteurs du développement : « À quand le meilleur ministre, le meilleur directeur général, le meilleur enseignant, le meilleur inspecteur des impôts ? Eux aussi travaillent tous les jours, non ? »
Il a poursuivi en dévoilant sa vision. A l’en croire, au lieu d’attendre un président providentiel, il faut penser à une amélioration continue des institutions et de l’administration, gages d’un « meilleur Bénin au quotidien », où la réussite ne serait pas réduite à une seule personne.
Dans une période où les réseaux sociaux amplifient les débats et les prises de position, cette réflexion rappelle que le développement d’un pays repose sur une vision collective et une gouvernance efficace, bien au-delà des figures charismatiques qui se succèdent à la tête de l’État.
Toutefois, l’évidence est que les mêmes acteurs qui ont adulé l’ancien président Boni Yayi hier, sont aujourd’hui ses premiers pourfendeurs, juste parce qu’ils se retrouvent du côté de la Rupture. A chaque époque son « meilleur président » ? On attend l’atterrissage de Patrice Talon pour entendre des éloges ou non envers lui.
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