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Près de 10 millions de Tunisiens sont attendus aux urnes ce dimanche 6 octobre pour le premier tour de l’élection présidentielle.
La Tunisie s’apprête à vivre un moment clé de son histoire politique. Près de 10 millions d’électeurs, dont 6,6 % résidant à l’étranger, sont appelés à voter pour élire leur prochain président lors d’un scrutin qui s’annonce sous haute tension. Cette élection, la troisième depuis la révolution de 2011 qui a mis fin au règne de Zine El-Abidine Ben Ali, se distingue par une campagne morose, dominée par des controverses politico-juridiques et des arrestations parmi les figures de l’opposition.
Trois candidats restent en lice : le président sortant Kaïs Saïed, le secrétaire général du Mouvement du Peuple Zouhair Maghzaoui, et l’homme d’affaires Ayachi Zammel, fondateur du mouvement « Azimoun », actuellement en détention. Cette situation a considérablement impacté la dynamique de la campagne. Si Zouhair Maghzaoui a mené une campagne active avec 98 événements recensés, les partisans de Kaïs Saïed se sont mobilisés pour organiser 221 activités à travers le pays. En revanche, la campagne d’Ayachi Zammel a été fortement perturbée par son arrestation, réduite à une seule conférence de presse.
La présente élection survient dans un contexte juridique trouble, marqué par les récentes modifications législatives introduites par l’Assemblée des représentants du peuple. Ces réformes, adoptées en l’absence d’une Cour constitutionnelle, ont transféré les compétences de règlement des litiges électoraux des tribunaux administratifs aux tribunaux de droit commun. Ce changement a suscité de nombreuses critiques, notamment au sein de l’opposition, qui dénonce une manipulation du processus électoral par le pouvoir en place.
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Kaïs Saïed, élu en 2019 avec une large majorité, cherche à prolonger son mandat pour un second terme de cinq ans. Fort du nouveau cadre constitutionnel de 2022, qui lui accorde des pouvoirs présidentiels élargis en rompant avec le système semi-parlementaire de la Constitution de 2014, Saïed semble déterminé à consolider son autorité sur la scène politique tunisienne.
Cependant, cette élection reste entachée par la méfiance populaire et les tensions sociales. Depuis plusieurs mois, l’arrestation de figures de l’opposition et l’exclusion de certains candidats ont renforcé l’image d’un pouvoir de plus en plus autoritaire, suscitant des critiques tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. La faible mobilisation de la campagne laisse également présager une participation en demi-teinte des électeurs, nombreux à exprimer leur désillusion face à la classe politique.
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