Vladimir Poutine est réélu à la tête de la Russie à l’issue du scrutin présidentiel qui a duré trois jours. Selon les chiffres de la Commission électorale russe, il a recueilli 87,47% des suffrages.

Ce résultat, bien que provisoire, souligne la domination politique continue de Vladimir Poutine, qui se dirige vers un nouveau mandat présidentiel. Cette victoire écrasante est une première dans l’histoire électorale russe, où le dirigeant avait traditionnellement remporté les élections avec un pourcentage entre 64 et 68%. Le Président russe était en face de trois candidats : Nikolaï Kharitonov du Parti communiste de la Fédération de Russie, Vladislav Davankov, du parti Nouvelles personnes et Leonid Sloutski du Parti libéral-démocrate de Russie.

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Avant le vote, le gouvernement russe avait insisté sur l’importance de l’unité derrière Poutine, en présentant le conflit en Ukraine comme une tentative orchestrée par l’Occident pour affaiblir la Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que Vladimir Poutine était un homme « ivre de pouvoir » qui veut « régner éternellement ». « Il est clair pour tout le monde que ce personnage, comme cela s’est produit si souvent dans l’histoire, est tout simplement ivre de pouvoir et fait tout ce qu’il peut pour régner éternellement », a-t-il déclaré dans un message sur les réseaux sociaux, ajoutant que la présidentielle russe n’a « aucune légitimité ».

L’ex-président russe Dmitri Medvedev a salué dimanche « la victoire éclatante » de Vladimir Poutine. Il avait occupé le présidence de 2008 à 2012, avec Vladimir Poutine comme premier ministre, car la Constitution de la Fédération de Russie ne permettait pas à ce dernier d’effectuer plus de deux mandats. Certains pays comme la Pologne et le Royaume-Uni ont dénoncé l’absence d’une élection libre et équitable.