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Présidentielle en Centrafrique : les raisons du rejet de la candidature de Bozizé

L’investigateur 3/12/2020 à 16:35

L’ancien président centrafricain, chassé du pouvoir en 2013 par la rébellion de l’ex-Séléka, ne pourra pas participer à la présidentielle. Sa candidature a été invalidée par la cour constitutionnelle. Quatre autres candidats ont essuyé ce revers de la juridiction.

La Cour a estimé que les sanctions des Nations unies dont François Bozizé fait l’objet étaient incompatibles avec une candidature à la présidence. C’est ce qu’annonce son parti politique à Jeune Afrique. « Le candidat fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui le 31 mars 2014 » devant la justice de son pays, notamment « pour assassinats, arrestations, séquestrations, détentions arbitraires et tortures », a précisé la Cour. La haute juridiction a aussi souligné que, « selon les termes » d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, « le candidat fait l’objet de sanctions, renouvelées le 28 juillet 2020 » et qu’il « déroge au critère de bonne moralité inscrit dans le Code électoral ».

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Quatre autres candidatures sont également rejetées. Il s’agit de Jean-Michel Mandaba, Bertrand Bali Kemba, Freddy Michael Guele-Gongassoua et Armel Sayo, pour des motifs de corruption et d’appartenance à des groupes armés. Des arguments qui avaient déjà été mis en avant par la Cour constitutionnelle pour justifier sa décision, le 28 novembre, de rejeter plusieurs candidatures aux élections législatives qui se tiendront à la même date que la présidentielle.

Il faut dire que les Nations-Unies n’ont pas encore réagi à cette décision de la cour qui s’appuie sur leur sentence pour mettre l’ancien président hors course. L’élection est prévue pour se tenir le 27 décembre prochain.




 
 

 
 
 

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