Société

Le mercredi 16 octobre 2024, le Directeur Général de la Police Républicaine, Soumaïla Yaya, a publié une note de service pour rappeler l’interdiction d’exhibition des policiers sur les réseaux sociaux, en conformité avec les dispositions réglementaires. Cette décision a suscité des réactions diverses au sein des forces de l’ordre.

Si certains agents soutiennent la mesure, d’autres, habitués à partager du contenu sur des plateformes telles que WhatsApp, TikTok, Instagram, et Facebook, ont exprimé leur mécontentement. Pour une partie des fonctionnaires de la Police Républicaine, sous anonymat, cette décision est salutaire et nécessaire. Ils rappellent que les textes régissant leur profession imposent une certaine réserve, notamment l’obligation de ne pas s’exposer publiquement sur les réseaux sociaux.

Ces agents estiment que l’exposition des policiers, en uniforme ou en civil, porte atteinte à la dignité de leur fonction et peut présenter des risques pour leur sécurité. Ils soulignent que la banalisation de l’image du policier affaiblit l’autorité et le respect que doit inspirer l’homme en uniforme. Pour eux, ce rappel à l’ordre réaffirme des principes fondamentaux souvent négligés dans leur profession.

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En revanche, pour d’autres agents, habitués à utiliser les réseaux sociaux pour s’afficher, la note de service est perçue comme trop stricte et déconnectée de l’évolution des pratiques sociales et numériques. Ces agents, notamment actifs sur TikTok, estiment que ces plateformes leur permettent d’adoucir l’image souvent perçue comme froide de la police et de renforcer les liens avec la population.

Selon eux, il serait plus judicieux de réguler et encadrer ces pratiques plutôt que de les interdire complètement. Malgré leur frustration, ils devront se conformer à cette directive. Le Directeur Général a clairement indiqué que tout manquement à cette interdiction entraînera des sanctions disciplinaires, voire des poursuites pénales en cas d’infractions graves.

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L’investigateur

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