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L’ex-masseuse qui accuse l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko de viol et menaces de mort est sortie de son silence pour évoquer ses craintes, par rapport à la tenue de son procès.

Dans une interview accordée au journal L’Observateur, Adji Sarr a exprimé ses doutes sur la capacité de la justice sénégalaise d’organiser le procès de sa plainte. « Si l’État n’est pas capable de gérer un dossier de diffamation dans lequel un ministre de la République est impliqué, ce n’est pas mon dossier qui a causé quatorze morts qui sera alors jugé », a-t-elle dit.

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Selon elle, l’État sénégalais pourra négocier avec Ousmane Sonko pour que son affaire soit classée. « Je ne vais pas accepter d’être sacrifiée. Je ne suis plus sûre de rien. Franchement, j’ai peur que l’État négocie avec Sonko pour mettre de côté notre dossier. Si le dossier en diffamation n’est pas jugé, je prendrai une décision. Je suis fatiguée. Je suis jeune, j’ai besoin de vivre comme tous les jeunes de mon âge. Je ne peux pas m’enfermer tout le temps entre quatre murs, comme une prisonnière », a-t-elle confié.

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Adji Sarr estime que si son procès n’a pas encore eu lieu, c’est parce que l’opposant au pouvoir de Macky Sall fait peur aux juges. « Si la justice a décidé de classer l’affaire sans suite, qu’on me le dise. Parce que ces gens qui refusent de prendre leur responsabilités ont tout simplement peur de Sonko ». Elle a laissé entendre qu’elle n’a aucun problème de santé mentale et n’a pas eu une prise en charge médicale.

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L’investigateur

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