Chronique

Opinion : volontarisme et pragmatisme maintiennent Talon sur les marches du triomphe

L’investigateur 24/10/2020 à 11:51

Les flonflons du récent coup de maître du président Talon continuent d’agrémenter l’actualité. Une rondelette enveloppe de 15 milliards de nos francs mise à disposition par son gouvernement au profit des travailleurs à l’effet d’éponger les dettes de l’Etat découlant des engagements pris avant 2016 et qui n’étaient pas encore soldés. Un indicateur de taille qui étaye à suffisance les nouvelles observations du Fonds Monétaire International (FMI) dont la substance met dans la lumière des projecteurs la solidité de l’économie béninoise face aux effets conjoncturels des chocs exogènes. Et quand on sait que le gouvernement du Nouveau départ avait déjà payé 87 milliards sur l’ensemble des 173 milliards dus aux travailleurs et retraités avant 2016, il faut indubitablement convenir que Patrice Talon poursuit sa trajectoire fulgurante. Largement au-dessus des défis sociaux, le compétiteur-né mérite de conserver le fauteuil présidentiel en 2021, pour davantage dessiner à la postérité le chemin de la gouvernance dans la résilience à tous égards.

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Les travailleurs boivent la nouvelle comme de petits laits. Consécutivement à l’annonce faite par le chef de l’État le 16 octobre, les rappels sont depuis quelques jours effectifs au profit des agents de l’État pour le compte du traitement salarial du mois d’octobre. Le président Talon entérine de nouveau son capital crédit dans l’ascenseur des causes efficientes des rassemblements volontaires. Dans un contexte anxiogène marqué par les contrecoups des chocs exogènes dont entre autres la fermeture des frontières nigérianes et le Coronavirus qui lui a inexorablement pris en revers les économies au plan mondial, si le numéro 1 béninois réussit à prendre en charge le lourd passif hérité de son prédécesseur sur le front social, c’est bien le fruit d’un dur labeur.

Le porte-drapeau du Nouveau départ s’est fait fort de secouer le joug des acceptations étriquées pour remettre en marche la machine économique par l’assainissement des finances publiques. En outre, de sources concordantes, le pouvoir en place fait l’effort d’assurer depuis son avènement en 2016 le paiement régulier de tout ce qui est dû aux travailleurs. La marque d’un volontarisme en alerte forgé sur l’enclume d’une conscience en action. Non seulement la grosse écurie Rupture le fait sans coup férir, mais aussi s’emploie-t-elle à éviter de créer de nouvelles dettes aux gouvernements futurs.

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Ce n’est que le bon sens et le sens des responsabilités. Loin des chiendents des conventions immatures conclues en un tournemain ayant fait le lit des faramineux arriérés dus par les acteurs d’hier envers la classe sociale. Lucide dans sa navigation sur l’océan des affaires publiques, le président Talon n’entend pas puiser aux citernes crevassées des engagements populistes et donne des ailes aux vertus pédagogiques du pragmatisme qui inondent la mise en œuvre de son programme d’actions.

Après les entreprises, les couches vulnérables, les professionnels de la santé, à leur tour les travailleurs avec cette manne substantielle de 15 milliards ont désormais de bonnes raisons de se délecter allègrement des mesures sociales prises par le gouvernement aux fins de contrer les effets néfastes du Covid-19. Même si les effets indirects des mesures initialement adoptées en faveur des autres strates de la société impactaient déjà les agents de l’État. Talon soude la Nation. Disons-le en passant, selon le dernier rapport en date du FMI sur les perspectives de l’économie mondiale, le Bénin fait partie de la douzaine de pays qui échappe à la récession des suites de la pandémie de Covid-19 qui a secoué les 54 pays africains.

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Garantir la stabilité de l’économie nationale tout en gardant le curseur sur la consolidation du filet social relève d’une belle alchimie à mettre sur le compte de l’efficacité des choix privilégiés par l’orfèvre du Nouveau départ. Patrice Talon qui depuis quatre ans et demi tient le destin du Bénin vogue en pleine gradation sur les marches du triomphe. C’est toute une chaîne humaine qui depuis plusieurs mois mise sur lui le tapis rouge en vue de la prochaine présidentielle. Et ce n’est pas une des moindres gloires de l’œuvre d’ensemencement du Nouveau départ d’avoir donné à la société, un fond de résilience.

Boris FATONDJI




 
 

 
 
 

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