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Niger : la CEDEAO s’oppose au plan de transition proposé par les militaires au pouvoir

L’investigateur 21/08/2023 à 15:35

Au Niger, le plan de transition proposé par les militaires au pouvoir, est rejeté d’emblée par La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

« Notre ambition n’est pas de confisquer le pouvoir. La période de transition ne dépassera pas trois ans ; en attendant, les partis politiques sont invités à soumettre leur vision de la transition dans les 30 jours », a déclaré TChiani, qui s’est exprimé après avoir rencontré une délégation de la CEDEAO dirigée par Abdulsalami Abubakar, l’ancien chef de l’État nigérian. Donc pour lui, le Niger est dans une transition qui va durer au maximum trois (03) ans.

Mais à la faveur d’une interview accordée à BBC dimanche soir, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah, a martelé que l’organisation sous-régionale est opposée à toute transition dont parle le Général putschiste au Niger.

"La CEDEAO n’accepte aucune transition prolongée dans la région. Ils doivent se préparer à passer le relais dans les plus brefs délais", a déclaré à la BBC Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO.

Lire aussi : [Dangote : une très mauvaise nouvelle pour le richissime homme d’affaires, assigné en justice>https://www.linvestigateur.info/?Dangote-une-tres-mauvaise-nouvelle-pour-le-richissime-homme-d-affaires-assigne&var_mode=calcul]

Il a ajouté : "Plus tôt ils rendront le pouvoir aux civils et se concentreront sur leur responsabilité première qui est de défendre l’intégrité territoriale du Niger, mieux ce sera pour eux".

En résumé, il y a eu des discussions au lendemain de la déclaration de Tchiani, c’est-à-dire le dimanche et à l’issue desquelles la CEDEAO a rejeté la proposition du Général putschiste. « La CEDEAO a rejeté le délai de trois ans à l’issue des discussions qui ont eu lieu dimanche. », informe le média.

Alors dans ces conditions, une intervention militaire n’est plus à écarter même si le chef de la junte a déclaré plus tôt que le Niger ne voulait pas de guerre mais se défendrait contre toute intervention étrangère en cas de contrainte.




 
 

 
 
 

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