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Dans la matinée de ce dimanche 13 Août, un rassemblement des partisans de l’ancien président Mohamed Bazoum a eu lieu au Niger. Les manifestants ont bravé les interdictions des militaires au pouvoir pour donner de la voix.

« Tous unis pour la sauvegarde des acquis démocratiques », « non à la manipulation des populations », « vive la communauté internationale » : des banderoles imprimées, flambant neuves, ont repris les appels à l’ordre constitutionnel lors d’un rassemblement dimanche.

Selon rfi, les manifestants ont également utilisé les réseaux sociaux pour se faire entendre à travers des slogans, appels et vidéos diffusées. A Doungou, dans la région de Zinder, de la bouche des militants du PNDS, le parti de Mohamed Bazoum on pouvait entendre : « Nous témoignons notre attachement aux idéaux et à la République, à la démocratie et à l’État de droit. Nous exigeons un retour à l’ordre constitutionnel normal. »

Lire aussi : [Niger : 17 directeurs généraux de l’administration Bazoum éjectés de leurs postes par le CNSP>https://www.linvestigateur.info/?Niger-17-directeurs-generaux-de-l-administration-Bazoum-ejectes-de-leurs-postes&var_mode=calcul]

Ces hommes et femmes, vent debout contre la junte, exigent la libération de celui qu’ils nomment leur « otage », le président Bazoum : « Nous déplorons les conditions de détention de l’otage Bazoum qui est privé du minimum vital », poursuivent les mêmes militants du PNDS.

Tout ceci s’est déroulé dans un contexte où les responsables de la junte au pouvoir ont interdit toutes manifestations ou événements favorables à Mohamed Bazoum.

Et, dans cette tentative, selon un réseau d’associations, au moins 54 personnes ont été arrêtées pendant ces rassemblements.

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L’investigateur

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