Un sommet extraordinaire de la CEDEAO se tient ce jeudi à New-York. Au menu, les Chefs d’Etat se pencheront sur la situation en Guinée et au Mali, deux pays dirigés par des militaires en disgrâce avec l’organisation régionale.

En effet, entre la CEDEAO et les deux pays, le désaccord majeur porte sur la durée de la transition. Pour le président Embalo, s’agissant du cas de la Guinée, les 24 mois convenus ne sont « pas négociables » et l’hypothèse de « lourdes sanctions » est « sur la table ».

A cette tribune des pairs africains, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi, médiateur de la Cédéao, va faire le point aux chefs d’État sur sa récente mission à Conakry, fin août : celui-ci devrait lister les points d’accord et de désaccord avec les autorités de la transition guinéenne et faire des recommandations à Conakry et aux États membres.

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Si le président en exercice de l’organisation a exprimé sa satisfaction envers la transition au Burkina Faso - qui dit-il « respecte la feuille de route » convenue avec la Cédéao -, il n’en va pas de même avec les autorités de transition de Guinée et du Mali. C’est pourquoi il a voulu ce sommet extraordinaire de New York.

En plus, le Mali est au centre des discussions à cause de la situation des 46 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet, dont la Côte d’Ivoire demande la libération immédiate. Mais aussi l’application du chronogramme établi à Accra au mois de juillet, en même temps que la levée des sanctions frappant Bamako et devant « conduire à des élections et au rétablissement d’un régime civil » d’ici 2024.

Le sommet extraordinaire de la Cédéao a été voulu avec insistance par la présidence bissau-guinéenne et il se tient ce jeudi 22 septembre en fin de journée à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.