« 540 habitations et 1470 hectares de culture vivrières et maraîchères sont détruits par les eaux », selon Guidami Gado, maire de la commune de Malanville qui s’est confié à Fraternité FM. En effet, depuis cette montée des eaux, près d’une vingtaine de personnes sont mortes par noyades. Sur le Fleuve Okpara, à Kandi ou ailleurs, les chavirements des barques sont devenus monnaie courante.

Lire aussi : Bénin : Talon, une frange de la jeunesse de la mouvance lui réitère son soutien indéfectible

En termes de comparaison, le Journal Fraternité entrevoit le pire. Selon les statistiques de ce quotidien, en 2019, les relevés faits sur le bassin du Niger indiquaient 893 cm à Malanville le 04 septembre 2019. Mais déjà au 27 août 2020, la hauteur d’eau sur le fleuve Niger était de 9,27m à Malanville. Des raisons évidentes ayant poussé le maire à appeler les populations à la vigilance d’une part ; l’Etat et la communauté internationale à la solidarité, d’autre part. « Les sinistrés sont hébergés chez leurs voisins ». Comme rappel, les inondations de 2019 ont fait 27 morts et près 317 576 sinistrés sur l’ensemble des bassins.