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L’ancien Ambassadeur Moïse Kérékou fait le diagnostic du processus démocratique en cours sur le continent à travers une série d’articles. Dans la partie 4, il en vient à conclure qu’il "Il n’y a pas encore de démocratie au vrai sens du terme en Afrique".
LES DÉMOCRATIES AFRICAINES A L’ÉPREUVE DES COUPS D’ÉTAT : La culture démocratique, le néo-patrimonialisme et la responsabilité politique en question !
– Comprendre c’est guérir (partie 4)
Il n’y a pas encore de démocratie au vrai sens du terme en Afrique. Au mieux, on peut parler de processus de démocratisation en cours. Le bilan de la culture démocratique est pauvre. La recrudescence des coups d’Etat constitutionnels, institutionnels et militaires en est d’ailleurs la preuve. Il est de plus en plus clair que l’élite africaine et les Africains en générale n’ont pas encore entièrement cerné et saisi les contours sémantique et idéologique de la démocratie ; le néo-patrimonialisme à la peau dure. Faute de cette clarification, il manque à bon nombre d’Etat, par ailleurs encore fragiles, des piliers solides pour garantir la stabilité politique et la culture démocratique. Cette dernière, il ne faut pas l’occulter, se forge dans le temps et les expériences à travers des siècles à l’instar de celles qu’a connu l’Occident. En l’absence de ces piliers de soutènement, c’est plutôt le mimétisme qui a prévalu et chaque État adopte sa propre démarche dans le processus de démocratisation. Et ce n’est pas sans conséquences dommageables.
Si nous voulons que les coups d’Etat cessent, si nous voulons mettre fin aux régimes militaires qui loin d’être la panacée à notre déficit démocratique, il nous revient avant tout de résoudre l’épineuse question du néo-patrimonialisme incrusté dans la démocratie à l’africaine. Au demeurant, au lieu de faire des efforts pour acquérir coûte que coûte la vertu de « l’orthodoxie démocratique » qui de jour en jour montre ses limites en Afrique pour avoir omis d’apporter la stabilité politique, la paix et la prospérité, il faudrait mettre l’accent, à mon humble avis, sur la responsabilité politique. Or la question de la responsabilité a été toujours de tous temps, l’une des premières qui se pose car l’immense majorité des hommes en général et des acteurs politiques en particulier, préfère de loin se décharger de toute responsabilité et la rejeter sur n’importe qui ou n’importe quoi, pourvu que ce ne soit pas sûr eux-mêmes. Et il leur importe peu que cette façon d’agir implique une dépréciation de soi. Civiles comme militaires font preuve ici d’une humilité et d’une modestie certaines, mais ceci uniquement pour vivre dans l’insouciance, l’absence de scrupule et ne pas être obligé à rendre des comptes et des résultats au peuple qui lors de chaque changement lève le regard plein d’espoir sur la nouvelle équipe dirigeante. Hélas, mille fois hélas !!! (à suivre)...
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