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Une manifestation des ressortissants des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), s’est tenue le samedi 11 janvier dernier à Paris, et précisément sur la place Bastille.

Samedi dernier, sur la place Bastille, des ressortissants des pays tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont donné rendez-vous afin d’exprimer leur ras-le-bol suite au retrait de leur pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Les manifestants ont été soutenus par des opposants politiques des pays cités en exil. « Il faut qu’il y ait des leaders qui osent et nous, nous osons. Nous n’avons pas peur parce que nous voulons rester dans un ensemble qui nous rapporte plus« , a déclaré l’opposant malien Ismaël Sakho à RFI.

Lire aussi : [CEDEAO : le rêve de l’organisation pour ses pays membres en 2025))>https://www.linvestigateur.info/?CEDEAO-le-reve-de-l-organisation-pour-ses-pays-membres-en-2025&var_mode=calcul]

Pour les manifestants, le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO pourrait entraver le développent des affaires notamment le commerce que leur offre l’espace sous-régional. En gros, ils craignent un isolement de leur pays et souhaitent exprimer leur mécontentement en dépit des représailles des militaires au pouvoir dans les trois pays. Ils espèrent rallier plus de monde à leur cause, les jours à venir, dans leur pays respectif.
Il faut dire que la création de l’AES a été décidée par le général Abdourahamane Tiani du Niger, le capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso) et le général Assimi Goïta du Mali.

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L’investigateur

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