Une zone d’ombre subsiste au sujet d’une situation qui aurait eu lieu au palais présidentiel de Bamako. A en croire Libération, le capitaine Souleymane Traoré, proche du colonel-président Assimi Goïta, a été atteint par un tir au palais présidentiel de Koulouba, le Mercredi 2 novembre. Seulement, Bamako réfute la thèse et dément l’information.

Après la publication du quotidien français, les autorités de la Transition au Mali ont réagi. Elles ont démenti l’information, vendredi 11 novembre, avec un communiqué du premier ministre Abdoulaye Maïga. Pour Bamako, il s’agit des allégations du journal français concernant l’aide de camp du colonel Goïta qui aurait essuyé les tirs d’un sniper alors qu’il se trouvait au palais présidentiel.
Selon les autorités maliennes, ». Cet article est commandité et prémédité par des forces obscurantistes et rétrogrades ne visant qu’à créer la psychose et tenter désespérément de déstabiliser la Transition, en décrivant un scénario macabre monté de toutes pièces ».

Pourtant, Libération a insisté que, blessé, l’homme a survécu grâce à son gilet pare-balles, freinant l’impact du projectile.

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“Le Gouvernement de la Transition dément totalement les faits évoqués par le quotidien français Libération” en mission contre le régime des Colonels de Bamako, a assuré le Premier Ministre Abdoulaye Maïga, dans un communiqué.

Et évoque une « manœuvre non professionnelle, désespérée, éhontée et immorale du quotidien français « Libération ».

Pour finir, « Le Gouvernement de la Transition, tout en se réservant le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces mensonges, invite la population à rester sereine et la rassure de la volonté inébranlable des autorités de la Transition à atteindre les objectifs de Refondation et de la restauration de la souveraineté du Mali, pour le bonheur des Maliennes et Maliens", met en garde le Premier ministre.

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Mais pour Libération, l’incident a été confirmé par trois sources sécuritaires distinctes. Ce qui laisse subsister une zone d’ombre dans cette affaire.
Car, l’auteur du tir n’aurait pas été appréhendé, selon l’une des sources. Deux témoins ont quant à eux, évoqué qu’il s’est agi d’un « sniper » qui aurait tiré avec précision et à une certaine distance du palais présidentiel, et dans l’optique d’éliminer sa cible.