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Le président sortant du Niger, Mahamadou Issifou a renouvelé une fois encore, son envie de ne pas briguer un 3ème mandat de suite. C’était ce jeudi 24 septembre 2020, à la tribune de l’ONU.

A la tribune des Nations Unies, Mahamadou Issoufou, Président du Niger, a laissé entendre que le discours qu’il est en train de tenir est le dernier en tant que chef d’Etat à l’Assemblée générale des Nations Unies, parce que la constitution nigérienne limite à deux, le nombre de mandats à la présidence du pays.
A l’en croire, les Nigériennes et les Nigériens auront incessamment la volonté d’opérer un choix en ce qui concerne leur dirigeant.

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A l’occasion de ces élections, le Niger connaîtra un transfert démocratique de son histoire et le président sortant s’en réjouit. « Cette échéance me remplit de fierté », a avoué Mahamadou Issoufou. Par la même occasion, il a déclaré dès le début de son premier mandat, qu’il a fait du respect des textes constitutionnels et des institutions « une vertu cardinale » de sa gouvernance pour la renaissance du Niger.

Quid de la lutte contre le terrorisme

« Le Niger est convaincu que les nombreuses menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales ne peuvent pas être résolues par les États pris individuellement, mais par une action collective de la communauté internationale », a-t-il déclaré.

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« M. Issoufou s’est félicité du renforcement des capacités opérationnelles et de renseignement des forces de défense et de sécurité au niveau national, de l’opérationnalisation de la Force mixte multinationale (Bénin, Cameroun, Niger, Nigéria et Tchad) dans le bassin du lac Tchad et de la Force conjointe du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) », rapporte Yeclo.
« Pour un financement pérenne de celle-ci, je salue la proposition (du) Secrétaire général (de l’ONU) António Guterres, qui préconise de s’inspirer du modèle de la mission de l’Union africaine (UA) en Somalie (AMISOM) », a-t-il dit.
Selon ses déclarations, il faut une coalition et un commandement conjoint pour lutter efficacement contre le terrorisme au Sahel.

En l’occurrence les forces militaires participantes dont celles françaises (Barkhane) et européennes (Takuba), le déploiement prochain par l’UA d’un contingent de 3.000 hommes, les initiatives de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « sont autant d’éléments qui suscitent l’espoir d’une victoire sur notre ennemi commun : le terrorisme et le crime organisé ».

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L’investigateur

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