Réckya Madougou, candidate recalée du parti, Les Democrates est désormais engagée sur deux fronts. Outre son combat pour des élections ouvertes à tous ceux qui désirent y participer, elle s’attaque à la justice, comme l’indique son message posté sur sa page Facebook hier.

"Suite à notre rencontre cet après-midi du 23 février avec les avocats de notre parti Les Démocrates, le constat du terrorisme politique qui se mue en terrorisme judicaire au Bénin est consacré. Nous sommes définitivement dans un régime qui s’enlise dans l’arbitraire", a-t-elle écrit.

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"...dans un Etat démocratique, toute personne détenue a le droit de savoir pourquoi il est en état d’arrestation ou de détention. Mieux, elle a également le droit de s’entretenir avec son avocat", a poursuivi l’ancienne Conseillère à la microfinance du président togolais, Faure Gnassingbé.

Dénonçant la garde à vue d’un proche, Djibril Dramane, elle fera comprendre que ce dernier n’est pas autorisé à parler avec ses avocats.

"Depuis hier 22 janvier jusqu’à ce matin, les avocats de Monsieur Bio Dramane Tidjani (alias BDT), n’ont pu entrer en contact avec leur client. Ils se sont rapprochés à au moins deux reprises ce matin du 23 février de la Brigade criminelle et ont demandé à voir leur client sans succès.

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Le commissaire principal, le nommé Didier Ahanomè, leur a opposé un refus catégorique sans en donner la raison". Sauf que plus tard, les avocats finiront par assister à l’audition de leur client à la brigade criminelle.

"Jusqu’à cet après-midi, ni les avocats, ni la famille politique de Monsieur Bio Dramane Tidjani ignorent dans quels états psychologique, physique et sanitaire se trouve ce dernier. Hier déjà il est resté affamé toute la journée à la CRIET puis à la brigade criminelle.", alerte l’ancienne ministre.
D’une manière ou d’une autre, à travers son intervention, elle s’est attaquée au juge, engageant du coup un autre combat sur un nouveau front. Seulement pour une ancienne ministre de la justice de son rang, on peut se demander si c’est l’idéal.