Bénin
Madougou : encore 19 ans pour l'ancienne ministre derrière les barreaux
Ce Jeudi 03 Mars 2022, cela fait exactement un an jour pour jour que l’ancienne ministre de la justice Reckya Madougou a été arrêté sur le pont de Porto-Novo. Son arrestation a eu lieu alors qu’elle revenait d’un meeting organisé avec le professeur Joël Aïvo en prélude à l’élection présidentielle d’avril 2021.
Condamnée à 20 ans de prison ferme pour financement de terrorisme, la candidate recalée à la dernière présidentielle Reckya Madougou vient de passer un an dans les murs de la prison civile d’Akpro-Missérété. Au retour d’un meeting de l’opposition, Reckya Madougou a été arrêtée sur le pont de Porto-Novo pendant qu’elle était dans le même véhicule que ses amis Moïse Kérékou et Joël Aïvo. Selon une publication de ce dernier, leur véhicule a été immobilisé par des éléments des forces de sécurité fortement militarisée. "04 argents des forces de l’ordre se sont emparés de notre voiture avec Mme la ministre Madougou maintenue de force et emportée vers une destination inconnue", a relaté le Professeur sur sa page Facebook au moment des faits précisant que lui, Moïse Kérékou et ses chauffeurs ont été expulsés du véhicule.
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L’interpellation a été suivie d’une perquisition de son domicile ainsi que des auditions à huis clos. Plusieurs fois, les juges ont rejeté la demande de sa mise en liberté provisoire formulée par ses avocats. Après environ 08 mois, la Chambre d’accusation de la cour des répressions des infractions économiques et du Terrorisme CRIET a annoncé son procès ainsi que celui de Joël Aïvo arrêté quelques semaines plus tard. Effectivement, le procès s’est ouvert à la CRIET avec ses co-accusés le 10 décembre 2021. Après presqu’une journée de débat, le ministère public représenté par le Procureur spécial près la CRIET Mario Mètonou a requis 20 ans de réclusion criminelle avec 50 millions d’amende pour des faits d’association de malfaiteurs et du financement de terrorisme. Une peine qui sera confirmée par les juges malgré les plaidoiries des avocats de l’inculpée. Ceux-ci ont à tour de rôle, démontré combien de fois le dossier était vide. C’était le cas de Me Robert Dossou qui demandait à la Cour de libérer l’ancienne ministre pour donner du crédit à la CRIET une fois et ainsi, elle aurait dit le droit. Mais la condamnation a été consommée et Reckya Madougou a encore devant elle, 19 années avant de recouvrer sa liberté.
Politique
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