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Libreville : un Béninois dans le collimateur du Général Oligui et la justice gabonaise

Le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema et le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions ont lancé, après la prise de pouvoir, une opération dénommée « Dignité ». Son but : sanctionner les personnalités coupables de mauvaise gestion présumée sous le régime d’Ali Bongo. Dans leur collimateur, il y a au moins un Béninois.
Selon les nouvelles autorités gabonaises, l’opération dénommée « Dignité », ne va épargner personne. Particulièrement ceux qui ont eu des parcelles de pouvoir sous le régime d’Ali Bongo Ondimba (ABO), renversé. Si on tombe d’accord qu’autour du successeur de Bongo père, il y a bel et bien des citoyens béninois qui ont exercé, il revient alors de se demander, à quelle sauce ils seront mangés ? Selon la presse gabonaise, un Béninois est dans le collimateur de la justice de Libreville. Pion sûr du système déchu, il doit être en train de se poser des questions actuellement.
Vu que les plus proches du président renversé sont d’ores et déjà traqués.
En effet, les premières victimes ciblées sont l’épouse du président déchu, Sylvia Bongo inculpée par le procureur. Assignée à résidence surveillée, des faits reprochés à l’ancienne première dame, sont punis par les articles 116, 117, 312 et 380 du Code pénal, a déclaré le Procureur André Patrick Roponat.
Lire aussi : [Gabon : voici les chefs d’accusation retenus contre l’ancienne première dame Sylvia Bongo)>https://www.linvestigateur.info/?Gabon-voici-les-chefs-d-accusation-retenus-contre-l-ancienne-premiere-dame&var_mode=calcul]
L’ex-première dame du Gabon est au fond du trou. Des enquêtes au sujet de son inculpation se poursuivent. Dans le cadre de la lutte contre la pègre sous (ABO), le procureur a laissé entendre qu’il y aura d’autres « interpellations et inculpations. » Noureddin Bongo Valentin fils du président déchu est désormais derrière les barreaux, depuis quelques jours.
Selon le ministre de la justice de la transition, Paul-Marie Gondjout, l’ancien système a mis le pays en coupes réglées. "C’était un peu comme une épicerie où ils se servaient à volonté. Maintenant, le gérant de l’épicerie demande effectivement que des comptes soient faits", a-t-il dit au cours d’une sortie médiatique hier. "Il n’y a pas de limite de temps", a-t-il ajouté concernant l’opération "Dignité". C’est une opération qui permettra aux décideurs actuels de regarder dans le rétroviseur.
Des directeurs de cabinet en passant par les ministres sans même oublier les proches de l’ancien président du Gabon, l’étau se resserre autour de tout le monde. Et ce Béninois n’est visiblement pas à l’abri du tourbillon qui emporte tout sur son passage, à l’heure actuelle au Gabon.
Inter
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