Bénin

Liberté de la presse : ce qui réjouit Orounla malgré le classement de Reporters sans Frontières

L’investigateur 3/05/2021 à 10:45

Le Bénin célèbre tout comme la communauté internationale, la journée mondiale de la liberté de la presse. Moment choisi par le ministre Alain Orounla, porte-parole du gouvernement pour réagir au récent classement, établi par Reporters sans Frontières (RSF) pour le Bénin.

Loin d’apostropher Reporters sans Frontières en raison de son classement en faveur du Bénin (114è), le ministre de la communication de la poste porte-parole du gouvernement, Alain Orounla a pris comme point positif, la position du Bénin.

« Reporters sans frontières a fait connaître son classement au titre de l’année 2021 et a positionné notre pays au 114èmerang. Ce rang est un appel renouvelé lancé à notre pays à ne pas relâcher et à redoubler d’ardeur pour la liberté de la presse qui est une quête permanente. Le gouvernement en prend acte. », a déclaré le ministre.

Plus loin, il se réjouit que le Bénin n’ait fait l’objet ou cité parmi les pays au monde où les journalistes sont assassinés, nonobstant le classement qui ne fait pas bonne impression pour un pays, berceau de la démocratie en Afrique. « Je voudrais, cependant, me réjouir, cette année encore, de ce que mon pays n’a pas été épinglé comme un pays dans lequel les journalistes sont tués ou assassinés. »

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« Je suis aussi conscient que beaucoup d’efforts restent à faire et que nous devons effectivement redoubler d’ardeur. Il ne peut en être autrement. Car, le Gouvernement et le Chef de l’Etat, son excellence Patrice TALON, ont fait le pari de renforcer la démocratie et l’Etat de droit au Bénin. A cet effet, à la suite du Code de l’Information et de la Communication, ils se sont engagés, dans le PAG, dans le domaine des médias, grand indicateur de la démocratie, à assurer la liberté de la presse et l’accès équitable de tous aux organes de presse », ajoute-t-il.

« Cette ambition est parfaitement en harmonie avec le thème retenu par l’UNESCO cette année, à savoir « L’information comme bien public ». Ce thème rappelle et remet en selle le rôle premier, la mission première et originelle du journalisme, à savoir mettre à la disposition du public des contenus vérifiés dans l’intérêt du public. Mieux, par ce thème, l’UNESCO appelle l’attention sur la façon dont le journaliste dépend de l’écosystème plus large qui permet à l’information de devenir un bien public », renchérit le ministre Alain Orounla. Le thème retenu par l’UNESCO cette année, est « L’information comme bien public ».

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Rappelons que selon reporters sans Frontières, 50 journalistes ont été tués en 2020 dans le monde entier. Le Mexique dans ce triste et sombre registre vient en tête avec 08 journalistes tués, l’Inde et le Pakistan on connu chacun (04) décès dans le rang des professionnels des médias.




 
 

 
 
 

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