Arrêté dans le dossier lié aux émeutes à Savè dans la période du 08 au 11 janvier, le général autoproclamé Faléti n’a pas eu de circonstances atténuantes. Et, il n’en aura d’ailleurs pas. La preuve, il séjourne à la prison civile de Missérété et attend d’être déféré devant le juge de la Cour de Répression des Infrations Economiques et du Terrorisme (Criet) après son arrestation. Au lieu d’être jugé par les tribunaux ordinaires, c’est plutôt cette juridiction spéciale qui se chargera de son dossier. Selon les informations de Frisson Radio, la requalification des faits par la police républicaine plonge le supposé coupable. Outre ceux qui disent que ses déclarations sont de nature à semer la terreur, lors de sa présentation à la presse, la police a laissé entendre que "ses enregistrements et audios incitent à la révolte, à la haine et à la désobéissance civique". Au regard de cette requalification des faits, seule la Criet est habilitée à le juger. Du coup il risque gros.
Rappelons qu’il a été arrêté le jeudi dernier dans un hôtel à Parakou où des objets, notamment une importante somme d’argent, des gris-gris ont été retrouvés sur lui.