Inter

Le dossier mandat d’arrêt international délivré contre Guillaume Soro continue de souler des vagues. La dernière sortie du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou remet au goût du jour, ce fumant dossier.

Certes le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou avoue que « l’exécution du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro ne peut pas dépendre de lui », mais par la même occasion, il laisse entendre que les pays amis qui évidemment ont des accord avec la Côte d’Ivoire ont à travers leurs autorités, signé et co-signé ce mandat d’arrêt international délivré contre l’ancien président de l’Assemblée national. A l’en croire, « le mandat d’arrêt international a été signé et co-signé et adressé aux autorités amis dans le pays ou les pays où la personne recherchée est susceptible de se trouver. Mais, évidemment, l’exécution ne peut pas dépendre de moi, Procureur de la république d’Abidjan ». Confiant, il dit attendre son exécution. « Nous avons contacté des structures pour l’exécuter et je crois que les discussions sont en bonne voie à cette fin », a-t-il ajouté. Selon Adou Richard, la constitution de novembre 2016, prévoit en son article 158 que les membres du gouvernement pour les faits commis dans le cadre de l’exercice de leur fonction relève de la juridiction de la Haute Cour de Justice. Mais « elle n’a pas été mise en place, et la même la constitution en son article 181 dit que jusqu’à ce que les institutions nouvelles soient établies, ce sont les juridictions en place qui ont la possibilité de juger pour ne pas qu’il y ait de vide juridique en la matière », a-t-il mentionné, selon Yeclo.

Partager :
   

L’investigateur

Nous suivre

Les plus populaires

 
 






Newsletter

Recevez notre sélection hebdomadaire

Abonnez-vous et recevez chaque semaine, notre sélection d'articles de la semaine.