L’Afrique du Sud réagit à l’expulsion de son ambassadeur par les États-Unis

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15 mars 2025 L'investigateur 0.2k Vues Temps de lecture estimé : 1 mn

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a pris acte ce samedi de la décision concernant l’expulsion de l’ambassadeur sud-africain, Ebrahim Rasool aux Etats-Unis.

Déclaré persona non grata aux États-Unis, l’ambassadeur sud-africain Ebrahim Rasool a su depuis vendredi dernier qu’il doit dégager. Le secrétaire d’État Marco Rubio, le vendredi soir 14 mars via son compte X, l’a annoncé. Il accuse le diplomate sud-africain de « haïr » le président américain Donald Trump.

La présidence sud-africaine prend acte ce samedi de « l’expulsion regrettable de l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis d’Amérique » et se déclare « déterminée à construire une relation mutuellement bénéfique » avec Washington.

« La présidence demande instamment à toutes les parties prenantes et concernées de maintenir le décorum diplomatique auquel ils s’étaient engagés précédemment. L’Afrique du Sud reste déterminée à construire une relation mutuellement bénéfique avec les États-Unis d’Amérique », a déclaré Vincent Magwenya, porte-parole du président.

Non seulement, le secrétaire d’État Marco Rubio a précisé que l’ambassadeur Ebrahim Rasool « nourrit les tensions raciales et que l’administration Trump n’a plus rien à lui dire », pire un post soutenu par un article du site ultra-conservateur Breitbart, rapporte que Ebrahim Rasool avait accusé Donald Trump d’être à la tête d’un mouvement suprémaciste blanc mondial.

En effet, l’ambassadeur sud-africain dispose de 72 heures pour partir, selon Pretoria. « Le département d’État l’a informé, vendredi 14 mars, qu’il avait 72 heures pour quitter le pays », a déclaré, ce samedi 15 mars, Chrispin Phiri, porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, dans un bref communiqué.

Ebrahim Rasool, 62 ans, avait déjà été ambassadeur entre 2010 et 2015, sous l’administration de Barack Obama. Il a présenté ses lettres de créance le 15 janvier 2025, au moment où Joe Biden était encore en poste.