En visite de travail depuis le 27 janvier aux Etats-Unis, le chef de l’Etat a profité pour éclairer une fois encore la lanterne de la diaspora sur ses réformes politiques et institutionnelles. C’était à l’occasion d’une interview accordée à la Voix de l’Amérique (VOA). Interview qui a permis au chef de l’Etat de faire savoir combien de fois il est difficile de rester inoccupé alors qu’on n’est pas à l’abri du besoin. « On ne peut pas se plaindre que nous manquons de tout et ne rien faire pour satisfaire ses besoins dans le temps. » a-t-il confié. Il est sans aucun doute clair que les réformes sont difficiles et affectent parfois des sensibilités. Conscient de cela, le président va poursuivre, « Le rôle de mon gouvernement est de faire les arbitrages nécessaires pour imposer la rigueur et les efforts qu’il faut à tout le monde. »
Les réformes sont diversement appréciées et ne reçoivent pas forcément l’onction de tous, mais cela n’émoussera nullement l’ardeur du compétiteur-né à poser les actes qu’il faut tant que cela profitera au pays. « Mais je n’ai pas à attendre que tout le monde soit d’accord et m’applaudisse avant d’avancer. Ce qui est bien et qui est scientifiquement, objectivement nécessaire, il faut le mettre en œuvre même si c’est difficile », a conclu le numéro 1 des béninois.