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Le panafricaniste Kemi Seba est monté au créneau après le refus de remise du formulaire du parrainage par le député Michel Sodjinou au duo des Démocrates. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux le jeudi 16 octobre, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes fustige une tentative de déstabilisation orchestrée, selon lui, par une main invisible et appelle le parlementaire à revenir sur sa décision afin de préserver la crédibilité du processus électoral en cours.
La polémique née autour du 28e parrainage eu sein du parti « Les Démocrates », continue d’agiter la classe politique béninoise. Alors que le parti Les Démocrates tente de rassurer ses militants de sa participation à la présidentielle d’avril prochain, Kemi Seba, connue pour ses prises de position radicales et controversées, a réagi ce jeudi 16 octobre 2025. Selon lui, le refus de remise du parrainage par le député Michel Sodjinou, à son parti LD, n’est pas un simple acte, mais « un coup politique préparé dans les coulisses pour empêcher l’opposition d’exister ».
Dans sa vidéo postée sur les réseaux sociaux, il a interpellé le député Sodjinou, l’invitant à remettre son parrainage aux dirigeants de son parti. « Le peuple observe, et l’histoire retiendra qui s’est tenu du côté de la vérité », a-t-il lancé, avant d’ajouter : "Je me suis éloigné du Parti LD à temps, parce que je sentais le bourbier arrivé. Il vous reste 24h pour retrouver la mémoire, pour revenir dans la bonne direction et donner votre parrainage au Parti LD".
L’activiste a également dénoncé ce qu’il appelle une « instrumentalisation du droit pour neutraliser la démocratie ». Aussi, a-t-il estimé, que la décision du tribunal de Cotonou, ordonnant la restitution de la fiche, ne relevait pas de sa compétence. Il a exhorté la Cour constitutionnelle à jouer son rôle d’arbitre impartial afin d’éviter, selon lui, une « crise de légitimité politique » dans le cadre de la présidentielle d’avril 2026.
Il est vrai que le conseiller spécial du putschiste, Abdourahamane Tiani, président du Niger, a pris position peut-on dire, pour LD, mais la semaine écoulée, il a nié avoir choisir de soutenir le parti dirigé par l’ancien président Boni Yayi, dans le cadre de la présidentielle. C’était après la diffusion d’une vidéo évoquant une supposée alliance entre la structure « Ligue Nationale de la Jeunesse pour l’Alternance en 2026 » et son président, Kèmi Séba.
Dans un communiqué officiel, l’ONG a catégoriquement démenti toute implication dans cette initiative qu’elle qualifie de « pure manipulation » et de tentative de désinformation. C’était le jeudi 9 octobre 2025, où à travers une cérémonie sobre, que la « Ligue Nationale de la Jeunesse pour une Alternance en 2026 », dont les leaders disent apporter leur soutien à Daniel Edah, candidat à la candidature du Duo de candidats à LD. Ils ont officialisé par la même occasion, leur adhésion à l’opposition via l’ancien fonctionnaire international. Aussitôt le lendemain de l’événement, Kèmi Séba a réagi à travers ses différents canaux digitaux pour y apporter un démenti.
Réaction du gouvernement sur la polémique autour du parrainage
Le gouvernement a réagi ce vendredi 17 octobre 2025 à la polémique autour du parrainage au sein du parti Les Démocrates. Face aux professionnels des médias, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a tenu à clarifier la position de l’Exécutif.
Le parti de l’opposition accuse le régime d’être à l’origine de la rétractation du député Michel Sodjinou, dont la décision d’annuler sa fiche de parrainage compromet la validation du duo présidentiel du parti pour l’élection du 12 avril 2026. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, « c’est une question de gouvernance interne, le gouvernement n’a rien à y voir ». Il a invité les responsables du parti dirigé par Boni Yayi à faire preuve de maturité politique. « Ce n’est pas au gouvernement qu’il faut s’en prendre », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général adjoint du gouvernement estime que Les Démocrates doivent apprendre à mieux gérer leurs divergences internes. Selon lui, le principal parti d’opposition a été « moins efficace que la mouvance dans la gestion des contradictions internes ».
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