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« J’ai été contre la Lépi, mais je n’ai pas armé des chasseurs », le député Alladatin s'adresse à l'opposition

L’investigateur 16/02/2024 à 10:53

A quelques mois de 2026 où les élections générales sont attendues, la classe politique, toutes tendances confondues, se donne des coups. Des attaques en passant par des répliques, plus aucun camp ne fait de cadeau à l’autre.

Invité sur l’émission de la chaîne privée de télévision Canal3 Bénin dimanche dernier, Orden Alladatin, ancien membre de la société civile et actuel député à l’Assemblée nationale, a fait des révélations sur le mode de fonctionnement et la façon de contester de l’opposition au régime défunt.
D’entrée, le député de la 16è circonscription électorale a fait le tour d’horizon des questions avant d’analyser le mode opératoire de l’opposition au régime du Nouveau Départ. Pour l’ancien de (EAC) Ensemble Artistique et Culturel, on peut toutefois s’opposer à un régime sans adopter la politique de la terre brûlée. Pour démontrer la façon dont l’opposition à laquelle il avait appartenu s’animait, il est revenu sur les « les mercredis rouges ».

Lire aussi : [Talon  : « voici l’intégralité des propos du Président face à la Presse, le jeudi 08 février 2024)>https://www.linvestigateur.info/?Talon-voici-l-integralite-des-propos-du-President-face-a-la-Presse-le-jeudi-08&var_mode=calcul]

En ce qui concerne la Liste Electorale Informatisée (Lépi), contestée par l’opposition sous le régime de Boni Yayi, il a remis le couvert : « J’ai été contre la Lépi, mais je n’ai pas armé des chasseurs ». Allusion faite ainsi aux confrontations entre des chasseurs et les soldats de l’armée béninoise, à l’orée de la présidentielle d’avril 2021. Pour mémoire, il y avait eu des affrontements entre les FDS et des chasseurs dans le centre du Bénin précisément dans les zones de Dassa-Zoumè ; Bantè avec un bilan lourd. Des blessés graves au sein des militaires et des pertes en vies humaines enregistrées. A l’époque, l’opposition qui estime avoir été exclue de la présidentielle d’avril 2021, manifestait son mécontentement. Qui avait armé ces chasseurs ? Difficile de le dire.
Quant aux « mercredis rouges », c’était une forme de contestation de la classe politique pour s’opposer à la gouvernance de l’ancien président Boni Yayi. Pour cela, des cadres de l’administration, des acteurs de la société civile, des avocats portaient des tenues « rouges » sur leurs lieux de travail tous les mercredis.



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