Moins incisif, selon ce militant de son parti, le président Eric Houndété des Démocrates est très attendu sur le front politique. Vif et très présent dans les débats au temps du régime de la Refondation, le truculent ancien compagnon de Bruno Amoussou, Eric Houndété paraît-il, aurait baissé la garde.

En effet, c’est dans sa chronique du lundi 05 juin 2023, intitulée « Animation de la vie politique par Éric Houndété : dans ce coït, je ne le sens », que ce militant a décidé de porter la voix des caciques du parti qui ne retrouvent plus en leur président, cet acteur politique, percutant à travers ses prises de position avant 2016. Autant dans les débats qu’à travers ses interventions dans les médias, Eric Houndété volait régulièrement dans les plumes des apparatchiks de l’ancien régime de Boni Yayi. « Par le passé, j’ai connu avant 2016, un Éric Houndété méticuleux, calme, posé, droit, les idées ordonnées, bien enchantées, la parole qui sonnait et qui faisait écho très loin.

Je l’ai connu sur les interpellations du gouvernement sur des questions brûlantes, dans les débats de haut niveau. La défense des droits des hommes, de Talon qui a quitté le pays pour animer la vie politique. », se rappelle Kandé KANSOU Julien.

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Sur plusieurs sujets de l’actualité nationale, il souhaite le retrouver par sa voix de stentor et prêt à tout donner pour la cause des marginalisés. Il rêve de voir à travers cet acteur politique, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko. « Je voudrais le voir un SONKO béninois. », réclame-t-il. Mieux, il veut le voir parler des sujets tels que… « 
Je veux le voir au parlement sur la question de la liste électorale et surtout sur la nomination d’un Rwandais.
Je veux bien le voir sur notre présence à la CENA qui sera conditionnée par les résultats des scrutins de 2026 » et aussi sur la désignation des membres de la Cour constitutionnelle, 7è mandature.

Pour finir, il a laissé entendre que son souhait sera concrétisé parce qu’il en a la preuve que l’ancien de Force Clé est capable de le satisfaire. « Je sais que vous pouvez. Ce texte vient du coeur d’un ami, d’un frère, d’un camarade de lutte et non d’un jaloux ou d’un rival ! « , a-t-il conclu.