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Guinée équatoriale : un opposant réagit aux vidéos érotiques et accuse le pouvoir en place
Ces derniers jours, le scandale sexuel impliquant le haut fonctionnaire équato-guinéen Balthazar Ebang Engonga, ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux. Après les réponses des autorités, c’est au tour de Juan Carlos Ondo Angue, opposant en exil et ancien président de la Cour suprême de Guinée équatoriale, de s’exprimer.
Dans un entretien avec RFI, l’ex-chef de la Cour suprême a abordé l’aspect juridique de cette affaire. Selon lui, la découverte de sextapes dans les appareils électroniques de Balthazar et leur diffusion publique révèlent une volonté des autorités de discréditer certaines personnalités.
« Le matériel à caractère sexuel a été saisi, et les plus hautes autorités ont ordonné la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux. Compte tenu de la gravité de la situation et des personnes impliquées, dont certaines font partie de la famille du président de la République, aucun agent n’aurait agi ainsi sans autorisation. Plusieurs femmes apparaissent sur les images, dont des épouses de notables du régime. Il est clair qu’il y a une volonté délibérée de discréditer et rabaisser certaines autorités du pays », a-t-il déclaré.
Lire aussi : [Affaire Baltasar : La Première Dame équato-guinéenne prend position))>https://www.linvestigateur.info/?Affaire-Baltasar-La-Premiere-Dame-equato-guineenne-prend-position&var_mode=calcul]
Pour cet opposant au régime de Malabo, « depuis la mise en place du plan de succession dynastique en faveur du fils du président de la République [Teodoro Nguema Obiang Mangue, NDLR], le pays connaît une dérive autoritaire manifeste. Les Africains doivent se poser une question centrale : "Pourquoi les plus hautes autorités enfreignent-elles le droit à la vie privée ?" », s’interroge-t-il.
Fils de Baltasar Engonga Edjo’o, président de la commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) et ancien ministre d’État, Balthazar Ebang Engonga est actuellement en détention provisoire. Le 6 novembre dernier, il a été démis de ses fonctions de directeur de l’ANIF par le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
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